En 2014 les ventes de la multinationale anglo-néerlandaise Unilever se sont avérées inférieures aux attentes des analystes, avec un ralentissement surtout au quatrième trimestre. En revanche le bénéfice affiche une belle progression.
Unilever. Le chiffre d’affaires du groupe s’est établi à 48,4 milliards d’euros. En baisse de 2,7% par rapport à 2013.
Le géant de l’agroalimentaire et des cosmétiques Unilever a publié hier un bénéfice net pour 2014 en hausse de 7%, mais ne s’attend pas à une amélioration des marchés en 2015 alors que son chiffre d’affaires s’est contracté.
Malgré ces ventes décevantes, le bénéfice net s’est avéré nettement plus élevé que prévu, « grâce à une bonne maîtrise des coûts ». En 2014 Unilever a réalisé un bénéfice de 5,5 milliards d’euros, soit une hausse de 5% par rapport à 2013 et un demi-milliard de plus par rapport aux attentes des analystes.
La performance opérationnelle, en hausse de 6%, a notamment permis de sauver un chiffre d’affaires plombé par les taux de change et un ralentissement de la croissance dans les pays émergents.
Le chiffre d’affaires du groupe s’est de fait établi à 48,4 milliards d’euros, en baisse de 2,7% par rapport à 2013, alors qu’à périmètre et taux de change constants, il est en hausse de 2,9%.
Les ventes ont été plombées de 4,6% par des taux de change défavorables alors que le groupe néerlandais a noté que la croissance dans les pays émergents avait «ralenti» à 5,7% à périmètre constant. «La croissance a été faible dans les pays émergents, la pression économique ayant eu un effet sur la demande des consommateurs», a souligné Unilever dans un communiqué.
Face à «un haut niveau de compétition», la croissance en Afrique et dans des pays comme la Chine et la Thaïlande étaient à des niveaux historiquement bas.
Le directeur exécutif d’Unilever, Paul Polman, a déclaré dans un communiqué: «nous ne nous attendons pas à une amélioration significative des conditions de marché en 2015».