Lorsqu'on fait des recherches sur Internet, on découvre qu'elle aurait dû arriver en 2010, 2011, 2012, 2013, 2014.
La dernière "blague en vogue" c'est qu'elle arriverait en fin 2015, mais qu'elle serait moins "moins riche en emplois" que "prévu".
Parallèlement à cette blague du retour de la croissance, on nous fait périodiquement le coup de "l'inversion de la courbe du chômage", celui du "départ en retraite en masse des babyboomers" qui libérerait des emplois en masse — alors qu'on a cassé leurs perspectives de départ en retraite à 60 ans, et reculé l'âge de départ au minimum à 62 ans—, et, parallèlement on nous fait régulièrement "le coup de l'apprentissage" qui serait la recette miracle pour relancer l'emploi — en fait tout le monde sait que les grands groupes utilisent l'apprentissage pour supprimer les emplois stables —, etc.
Car si l'on ajoute les retraités, lorsqu'ils perdent leur emploi, on voit bien que l'incontournable, pour retouver de la la croissance, c'est de redonner des capacités de consommer à la population, massivement salariée, chomeuse, ou retraitée.
Car, c'est la consommation qui tire — ou freine — la croissance.
Cela fait une trentaine d'années que cette cupide pensée unique patronale qu'il veulent et que les gouvernements européens mettent tout en œuvre pour y parvenir, est au cœur du problème !
- C'est la contraction de la masse salariale qui bloque la croissance et accroit le chômage !
- C'est la guerre aux salaires, aux USA, qui a été à l'origine de la fameuse "crise des subprimes", conduisant au krach boursier de 2008, et, depuis, à l'explosion des dettes publiques provoquée pour boucher le trou fabriqué par les banquiers !
- C'est elle qui bloque la croissance !
- ✔ la revalorisation des salaires et pensions ;
- ✔ l’égalité salariale femmes - hommes ;
- ✔ la reconnaissance des qualifications.