Les salariés de la CPAM de Bayonne sont en lutte avec le syndicat CGT depuis plusieurs mois, pour obtenir des embauches pérennes, des augmentations de salaires et la reconnaissance des qualifications professionnelles.
Commencés le 24 mars dernier, les différents débrayages, au nombre de 19 depuis le début du mouvement ont rassemblé en moyenne près de 40% du personnel. Depuis cinq mois, ils quittent leur poste durant 55 minutes pour se réunir en assemblée gérérale devant la CPAM. Un nouveau débrayage voté lors de la grève du 18 août, est fixé au jeudi 27 août.
Les salariés entendent améliorer leurs conditions de travail et demandent l’embauche de techniciens en CDI. La CPAM de Bayonne aurait embauché du personnel mais des cadres et non des techniciens. En manque d’effectif, les techniciens de Bayonne mettent en moyenne 30 jours à traiter les indemnités journalières.
Malgré quelques avancées, les revendications sont loin d’être satisfaites et la mobilisation continuera jusqu’à l’obtention de résultats sur l’ensemble des revendications.
70 ans de sécurité sociale : la lutte pour la sauvegarde
La lutte des personnels de la CPAM de Bayonne, comme celles menées dans d’autres secteurs professionnels, démontrent que les salariés ambitionnent une autre répartition des richesses et du temps de travail. Toutes ces luttes contribuent à la défense de la Protection sociale : plus d’emplois, plus de salaire, c’est plus de cotisations sociales.
A l’aube des 70 ans de la sécurité sociale, ces luttes réaffirment le bien-fondé de notre socle social, tel que pensé par le Conseil National de la Résistance et qu’Ambroise Croizat, l’un des fondateurs de la Sécurité Sociale a eu à cœur de mettre en place.