Jean-Luc Mélenchon au journal de 20h de TF1 dimanche 30 avril au soir :
Ma position n'est pas le «ni-ni» . Je ne voterai pas Front national et je dis à chacun de ne pas le faire. Le front républicain consiste désormais à donner des brevets de pompiers à des pyromanes.
Je dis à monsieur Macron : au lieu de m'insulter, pourquoi ne retire-t-il pas son projet de réforme du code du travail ?
Tout va se jouer aux élections législatives.
La partie n'est pas finie. Aux législatives, la France insoumise est candidate à gouverner le pays.
Sur TF1, Jean-Luc Mélenchon a proposé à Emmanuel Macron de "faire un geste" et de "retirer" sa réforme du code du travail.
Depuis dimanche, il était resté bien silencieux. Jean-Luc Mélenchon avait tout de même fini par rompre son mutisme vendredi en diffusant une vidéo sur Youtube où il refusait de trancher entre "l'extrême finance" et "l'extrême droite". Une semaine après le premier tour de la présidentielle, il était l'invité du journal de 20h de TF1 et a encore refusé de dire s'il allait voter blanc ou Emmanuel Macron. "Ma position n'est pas le 'ni-ni'. Je ne voterai pas Front national et je dis à chacun de ne pas le faire. [...] Est-ce que je vais voter blanc? Ça me regarde et je ne vous le dirai pas", a-t-il affirmé. Il a également demandé à Emmanuel Macron de faire un geste : "Je dis à monsieur Macron : au lieu de m'insulter, pourquoi ne fait-il pas un geste en retirant son projet de réforme du code du travail?"
Jean-Luc Mélenchon s'est ensuite projeté sur les élections législatives. Il a expliqué qu'il allait mener lui même "la manœuvre et conduire la force qui s'est rassemblée autour de [lui]". Interrogé sur la question d'une éventuelle candidature aux législatives, l'ancien candidat de la France Insoumise a reconnu qu'il y réfléchissait. "Il y a plusieurs villes dans lesquelles je pourrais être candidat", a-t-il indiqué citant Marseille, Toulouse et Lille. Trois villes où son mouvement est arrivé en tête. Jean-Luc Mélenchon semble néanmoins exclure une candidature en Seine-Saint-Denis, l'un des trois seuls départements de la France métropolitaine où il est arrivé en tête au premier tour de la présidentielle.
PAR EL DIABLO