SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Pas d'illusion !

 

L'oligarchie et Macron qui en est le l'exécutant politique actuel veulent dans l'urgence, pour tenter de neutraliser la résistance sociale et syndicale, faire passer leurs attaques dictées par l'U.E. contre le monde et le code du travail, mais aussi contre la sécu, les retraites, la Fonction Publique,les salaires....

Bref, contre tous les pans de politiques publiques organisant le partage de la valeur créée par notre travail, la sécurisation collective de nos vies individuelles... contre toutes les politiques publiques entravant le développement de la rente capitalistique.

Savoir comment ils veulent s'y prendre est décisif pour notre propre combat.
Leur premier objectif bien sûr est de gagner une majorité parlementaire absolue ou relativement importante pour avaliser les ordonnances.
Contrer cette ambition est donc nécessaire dans l'immédiat!


Au-delà quel que soit le résultat des législatives,le gouvernement va mensongèrement se réclamer de la légitimité de l'élection présidentielle pour contester le bien-fondé de la résistance syndicale.
L'élection de Macron n'a rien d'un plébiscite, 43%des inscrits (records d'abstentions, de bulletins blancs et nuls)et près de la moitié de ses voix du 2ème tour contre Le Pen et pas pour son programme . Le projet MACRON - programme de l'Union Européenne - n'est soutenu au mieux que par 18 à 20% du corps électoral.

Ils ont déjà commencé à mener une offensive pour gagner l'opinion publique à partir de l'appareil médiatique :


● en feignant la concertation avec les dirigeants syndicaux comme ce qui s'est passé le 23 mai dernier ! Alors qu'il n'y rien à négocier, comme l'a rappelé si clairement il y a quelques mois le Président de la Commission Européenne J.C. JUNKER.

● en jouant la division syndicale en tentant d'isoler la CGT qu'ils savent être le pôle de résistance majeur à leurs projet.
En mettant en avant la CFDT et ses dirigeants, et en essayant cette fois ci de présenter ce syndicat godillot du pouvoir, discrédité en partie pour son comportement dans la lutte contre la loi travail, comme un syndicat à la fois ouvert aux propositions ET critique sur certaines aspects (par exemple le montant du plafonnement des indemnités de licenciement en cas de licenciement abusif).
En nommant un militant FO dans le cabinet de la ministre du travail, ils vont tenter de faire se retirer FO du front syndical qui s'était constitué au printemps 2016.

● en tentant au final de mettre en scène un "compromis" dit "donnant-donnant" et qui consiste à donner l'impression de “lâcher du lest" de prendre en compte les revendications sur des aspects annexes et de permettre à la CFDT par exemple de brandir des "avancées" pour justifier son approbation finale.

Tout en restant inflexibles sur ce qui constitue le cœur de la contre-réforme.


Le but de cette contre-réforme :


● conforter la primauté des accords d'entreprise sur les accords de branche et la loi elle même ; primauté  du contrat sur la loi.

● aggraver les conséquences de la loi El Khomri qui portait uniquement sur le temps de travail en étendant le contenu des accords d'entreprise à tous les autres domaines ( conditions de travail, salaires, formation ...)

● accompagner ce renversement de la hiérarchie des normes d'autres mesures comme la réduction du nombre de branches, l'étatisation de la gestion de l'assurance chômage, le plafonnement des indemnités prud’homales en cas de licenciement abusif, le regroupement des instances de représentation du personnel ...
Le tout en accélérant la contre réforme territoriale par laquelle les effets des mesures précédentes pourront être démultipliés

La flexi-pauvreté !

Tout cela au nom du renforcement de la compétitivité des entreprises et de la lutte contre le chômage.
En fait il s'agit de mettre en place un projet dit de flexisécurité pratiquement identique aux mesures de réforme du marché du travail en 2003-2005 en Allemagne qui ont abouti effectivement au recul des statistiques du taux de chômage ET à la montée de la pauvreté, de la précarité : 13 millions de nouveaux pauvres en Allemagne de l'aveu même du FMI, les mini-jobs ... !

Plus largement, avec les projets concernant l'augmentation de la CSG et la fiscalisation de la sécu, la suppression de 120000 postes de fonctionnaires (dont 70 000 rien que dans la territoriale), la retraite par points… il s’agit pour Macron et ses donneurs d’ordre d’en finir avec tous les acquis gagnés par les travailleurs grâce à leurs luttes.

Il s'agit donc pour nous de s'appuyer sur les luttes déjà engagées qui ont connu une ampleur inhabituelle en période électorale.
Et de leur donner l'ampleur nécessaire d'un TOUS ENSEMBLE EN MEME TEMPS qui dispute dans l'opinion le sens profond de cette contre-réforme.

Rue contre rue ?

L'objectif du pouvoir et de ses soutiens médiatiques est de gagner la guerre sociale, c'est-à-dire la bataille de l'opinion .

Ils se préparent donc eux aussi à l'inéluctable confrontation en faisant de leur côté y compris appel à la rue à l'instar de la contre-manifestation gaulliste du 30 mai à l'Etoile en 1968 !
Macron est tenu par son programme annoncé, par les forces sociales qui le soutiennent (MEDEF... ) et par les exigences pressentes de l'Union européenne.
Nous voilà donc prévenus : la confrontation aura lieu, l'appareil d'état et les médias mettront tout leur poids dans la balance.


De notre côté la recherche de l'unité sur une base de classe, le développement des luttes conjointement à la bataille des idées pour gagner un soutien majoritaire de l'opinion sont aussi incontournables.

Le Front Syndical de Classe

30 mai 2017

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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