Comme si cette annonce était une nouveauté !
Il y a bien longtemps que les dirigeants de la CFDT ont décidé de se coucher devant les contre-réformes exigées par l'Union européenne et mises en oeuvre ET par la droite et par le PS.
L'unité d'action contre la casse du code du travail prévue par Macron ne passera pas par la recherche d'une action commune avec de tels dirigeants.
Leurs propositions alternatives qu'ils présentent comme le comble de la modernité ne sont acceptables pour l'oligarchie que parce qu'elles s'inscrivent dans leur projet global de recul social.
Les véritables alternatives en faveur des travailleurs passent au contraire par un rejet préalable de toutes les remises en cause des conquis accouchés par les luttes passées et non par des concessions d'un patronat qui n'a jamais consenti la moindre avancée sociale que sous la pression des luttes !
SOURCE : entreprise. news
La CFDT annonce qu’elle n’ira pas au feu sur les ordonnances
Alors que la concertation sur les ordonnances commence, Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, vient de doucher les espoirs d'un front commun syndical nourri par FO. Il a d'ores et déjà annoncé qu'il n'affronterait pas le gouvernement sur le texte.
L'affrontement stérile entre patronat et syndicats est "dépassé" et "ringard", a déclaré mardi à Reuters le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, face aux mouvements de mobilisation qui s'organisent contre le projet de réforme du Code du travail.
"Le syndicalisme divisé qui se cantonnerait à organiser des manifestations pour faire croire qu'il est d'accord contre quelque chose mais jamais pour quelque chose, je pense qu'il faut que ça s'arrête", a dit Laurent Berger dans une interview.
"Il faut se mobiliser pour des idées", a-t-il poursuivi. "L'affrontement stérile entre d'un côté les syndicats et de l'autre le patronat où la seule issue c'est de se taper dessus, c'est ringard et dépassé."
Pour Laurent Berger, il est temps de faire valoir un syndicalisme plus moderne. "On a trop souvent pensé en France que la palette du syndicalisme, c'était manifestations, grèves, mobilisations", a-t-il dit.
"Ça existe, et on les utilise quand c'est nécessaire, mais il y a aussi propositions, négociations, engagements, contre-propositions."
"Il y a une attente des salariés pour un syndicalisme un peu plus constructif qu'il ne l'a été parfois", a poursuivi le dirigeant de la centrale.
PAR FSC