Dans le cours des débats sur la « loi travail 2 », le député de la France insoumise a, par quatre fois, posé une colle au rapporteur de la loi sur la réforme du code du travail, ancien DRH du groupe Auchan...
Puis-je citer une entreprise que le rapporteur connaît bien ? » Après cette entrée en matière faussement interrogative, François Ruffin évoque en quelques chiffres le cas d'Auchan, au sein duquel Laurent Pietraszewski, le rapporteur de la loi d'habilitation à réformer par ordonnances le code du travail, était Responsable gestion des carrières, recrutement et évaluation. L'enseigne, résume le député de la Somme, « procède à 870 suppressions d’emplois, alors que ce groupe se porte parfaitement puisqu’il a vu son bénéfice augmenter de 14 % l’an dernier, que ses dividendes ont progressé de 75 % au printemps et que son patron, Gérard Mulliez, possède une des grandes fortunes françaises – 26 milliards d’euros, qu’il place largement en Belgique ».
Ce rappel posé, François Ruffin interroge les députés de La République en marche pour savoir si en pareil cas il ne faudrait pas faire pression sur l'employeur pour le faire payer davantage. Une question relancée une première fois quelques minutes plus tard : « Allons-nous, pour mettre fin à ce conflit, invoquer la réconciliation, tels des chamans ? Faire preuve de bienveillance ? Que prévoyez-vous, chers collègues, j’attends vos propositions sur ce sujet ! » « Lorsqu’on a affaire à une telle agression économique, la loi est normalement là pour s’interposer entre l’agresseur et l’agressé : qu’est ce qu’il y a dans ce texte qui permet de limiter la voracité de votre ancien patron ? »
(...)
LIEN VERS LA SUITE DE L'ARTICLE CI-DESSOUS: