Les médias :
"En trois mois, le Président a dépensé 26.000 euros de maquillage..."
A l'annonce d'une telle information les citoyens restent perplexes : la somme est, certes, énorme, mais la question qui se pose, c'est pour quel usage ...
Un cadeau de jouvence pour son épouse ?
Des soins personnels afin d'accroître l'effet bénéfique de son image ?
Cette dernière éventualité ne tient pas la route : chacun connaît le rejet par Emmanuel Macron de toute publicité à son égard et son refus obstiné de se poser pour les médias, d'où l'absence remarquée de Unes de magazines le représentant seul ou en couple durant la campagne électorale.
Alors pourquoi 26.000 euros dépensés en trois mois à fins de maquillage ?
Une seule explication vient à l'esprit : si cette somme n'a pas servi pour son usage personnel, c'est que l'objectif recherché était politique. Ce qui est logique s'agissant d'un tel Président.
Le maquillage en question visait les chiffres donnés par ses services officiels !
Les dernières statistiques concernant le chômage confirment cette thèse : celui-ci a augmenté de 1% ce dernier moi, si on en croit Pôle Emploi. Or, les jours précédents, les chroniqueurs zélés s'évertuaient à célébrer la baisse de ce même chômage de 0,10% ce dernier trimestre pour en conclure, en tant qu'experts en économie, que la conjoncture s'était enfin favorablement retournée...Et patatras, on apprend qu'au contraire la hausse du chômage a fait un bond de 1% en un mois !
N'y avait-il pas là un maquillage des chiffres ?
Le Président en aurait conclu qu'il avait gaspillé 26.000 euros pour un effet bien trop provisoire qui n'a duré que quelques jours...Et de se poser la question en ce qui concerne la Loi travail, transmise en aperçu, sous le sceau du secret, aux Syndicats : qu'adviendra-t-il quand le texte non maquillé sera rendu public ?
Macron se pose la question.
Les salariés, les privés d'emploi et les retraités savent, eux, que le pouvoir maquille la réalité.
Et ils en tireront la conclusion déjà les 12 septembre, avec la CGT et le 23 du même mois, ils seront encore plus insoumis qu'ils ne le sont aujourd'hui.
Jean Lévy
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PAR EL DIABLO