Boulevard de l'Hôpital à Paris le 1er mai 2018 après le passage des "casseurs", sur le mur, l'emblème communiste, peint à la hâte, comme pour entretenir la confusion ... (photo : el diablo)
Gilets pare-balles, boucliers tactiques, cocktails à l'acide : l'association UPNI a confié à RT France ses craintes face aux organisations d'ultragauche qui passent les frontières et s'illustrent lors d'affrontements avec les forces de l'ordre.
Après la flambée de violence qui a embrasé la manifestation du Premier mai à Paris, l'Union des policiers nationaux indépendants (UPNI) tire le signal d'alarme : «En pleine menace terroriste, on a 1 200 personnes cagoulées qui pénètrent dans la capitale française. Ils sont identifiés et repérés, mais on les laisse faire», alerte un membre du bureau de cette association de gardiens de la paix qui a répondu aux questions de RT France.
RT France : Selon les déclarations du syndicat Unsa-Police, les ordres sont venus tardivement pour intervenir à l'encontre des casseurs du Premier mai. Le préfet de police de Paris Michel Delpuech réfute cette thèse et ajoute qu'il fallait protéger «un millier» de «badauds» et de «curieux» qui s'interposaient entre les belligérants et les forces de l'ordre. Accordez-vous du crédit à cette explication ?
UPNI : Ce n'est pas du tout crédible. Par ailleurs, les services de renseignements savent très bien qui participe à ces manifestations. Ces individus dangereux laissent également des traces derrière eux. On a de la chance d'avoir si peu de blessés : des cocktails à l'acide ont été retrouvés après l'intervention[…]
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Les commentaires de Jean Lévy :
Ainsi, prévenu depuis des jours de la présence de groupes violents lors de la manifestation du 1er Mai, information relayée par les médias, plus de 1200 encagoulés ont pu à loisir incendier et briser des magasins, défoncer le macadam et lancer de nombreuses grenades sans être inquiétés !...Et cela plus durant d'une demi-heure sans intervention de la police...Celle-ci, concentrée à distance, n'avait reçu aucun ordre d'intervenir de la part du préfet de police, selon le syndicat UNSA Police. Cette passivité s'expliquerait par la volonté de ne pas confondre casseurs et badauds, répondent les autorités. Mais comment celles-ci ont pu laisser se concentrer en avant de la manifestation syndicale, plus d'un millier d'individus, tous de noir vêtu, sac au dos bien visibles et bien remplis, sans la moindre intervention policière ? Le plan du quartier montre que le pont d'Austerlitz permettait de filtrer la foule précédant le défilé.
Ainsi, en plein Paris, "on" peut casser le bitume et incendier à loisir sans intervention de la police, qui d'une manière générale, n'observe pas une telle délicatesse quand elle en a reçu l'ordre...
Résultat : la traditionnelle manif' syndicale du 1er Mai a été clouée au sol par un millier casseurs bien organisés, qui, d'avance, avaient annoncé leur coup.
On peut s'étonner que cette "action d'éclat" soit attribuée à l'ultra-gauche par le pouvoir et ses médias, ceux-ci s'en remettant, sans ciller, à la revendication de leurs auteurs. Il ne suffit pas de barbouiller les murs avec la faucille et le marteau pour garantir la qualité de "communiste" à ces groupes violents. L'incendiaire du Reichstag à Berlin en 1933 avait bien la carte du PC sur lui, alors qu'il n'était que la main des nazis...
Car, en définitif, qui a été victime des violences du 1er Mai, si ce n'est le mouvement social porté par la CGT, privé de manifestation ? Et qui peut s'en réjouir d'autres que Macron et son pouvoir engagés dans un bras de fer avec les salariés en lutte ?
Jean LÉVY
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