SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Ce matin sur France Inter Sonia Devillers vole au secours de sa consœur Nathalie SAINT-CRICQ accusée par la CGT France Télévision avec justesse et pourtant preuves à l'appui (voir déclarations suivantes) d'être une éditorialiste pro système et anti-cégétiste.

C'est que les journalistes pro- pouvoir, pro Macron pro réformes, ne supportent pas d'être contestés et que soit révélé leur engagement politique auprès des classes dominantes et donc contre les travailleurs et contre la CGT.

A noter que le terme de radicalisation employé à propos des syndicats, de la CGT et actuellement des cheminots entretient sciemment l’ambiguïté avec le terrorisme car l'usage des mots est lui aussi un marqueur de l'engagement politique et de celui d'une opinion!

Raison de plus de notre côté pour persister et signer en ne les laissant pas se réfugier derrière la liberté d'expression et leur soit-disant objectivité et impartialité !

 

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Les attaques contre la CGT et le mouvement social de la part de Nathalie SAINT-CRICQ ne se réduisent pas à son intervention du 4 mai dernier dénoncée par la CGT France Télévision mais par exemple voici ce qu'elle déclarait sur France 2 en plein conflit contre la loi El Khori !

Journal télévisé de France 2, le 23 mai 2016

 

Question de PUJADAS dans le contexte des grèves à la RATP pour l'ouverture de négociations salariales et de la lutte contre le projet El Khomri :

 

« Est-ce qu'on assite là à une radicalisation de la CGT »

 

Réponse de Nathalie SAINT-CRICQ :

 

 

« Évidemment David, une radicalisation tous azimuts et une technique révolutionnaire bien orchestrée, ou comment paralyser un pays malgré une base rabougrie et même si le mouvement s’essouffle …

Et d’exhiber une affiche de la CGT

«  cette stratégie elle est justifiée par un score en chute libre de la CGT, mais c'est un pari risqué d'abord parce que rien ne permet de dire que cette radicalisation va dans le sens de l'histoire, au contraire ; ensuite jouer l'explosion sociale c'est prendre finalement la responsabilité qu'il y ait un accident, un blessé ou un mort et puis c'est aussi risquer de se mettre à dos durablement l'opinion publique, enfin exiger purement et simplement le retrait de la loi travail c'est jouer un va-tout qui n'a pratiquement aucune chance d'aboutir »

 

Sur YOUTUBE : https://www.youtube.com/watch?v=9_oUIevUJrY

Et Voir l'article d'ACRIMED ,  "Journaliste de France 2 ou éditorialiste du Figaro ? Nathalie Saint-Cricq face à la CGT" :

http://www.acrimed.org/Journaliste-de-France-2-ou-editorialiste-du

 

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Mais éditorialiste en titre ou pas c'est en permanence que Nathalie Saint-Cricq intervient en soutien des contre réformes et pour s'en prendre à ceux qui y résistent !

Le plaidoyer complaisant de Sonia DEVILERS en faveur de  Nathalie Saint-Cricq,

Hier, la CGT signait un communiqué titré « Journalisme ou endoctrinement ? » visant Nathalie Saint-Cricq, chef du service politique de France 2.

Ça n’arrive jamais. C’est une intervention du 4 mai dernier dans le 20h qui a fait sortir le syndicat de ses gonds. Je reproduis ici les coupes opérées par la CGT qui tronque le papier de la journaliste sur le référendum d’Air France.  

« Un vrai dialogue social, à la façon de la CFDT »

C’est ce qu’entend le syndicat rival, relevant que le terme de « radicalité » est, lui, associé aux consignes de vote de la CGT. « Puisque Nathalie Saint-Cricq se permet de donner des leçons de résolution de conflits sociaux, qu’elle nous permette de lui donner quelques leçons de journalisme », annonce la branche CGT de France Télévisions qui entend démontrer « la position ouvertement patronale » de la journaliste et s’appuie sur une archive de 2016 pour pointer son anti-cégétisme supposé. 

 

Deux problèmes à cela

Le premier, c’est que la CGT accuse la chef de service politique de France 2 de « franchir les règles de neutralité et d’objectivité ». Or, que fait le syndicat ? Il juge d’une intervention éditoriale dont il est lui-même le sujet. Il est juge et parti. On a fait plus « neutre » pour donner des leçons de journalisme. 

Deuxième problème. Ecoutez comment Laurent Delahousse introduit la journaliste : "cette initiative de référendum de Monsieur Janaillac, c'était une initiative personnelle? Est ce que le gouvernement était au courant ? "

Une simple question supplémentaire pour compléter le tableau, après deux sujets brossant la situation chez Air France

Dans son communiqué, la CGT place Nathalie Saint-Cricq dans le lot des « éditorialistes ». Mais dans le journal de France 2, on ne prononce pas le mot « édito ». Or, ce mot ouvre un registre journalistique bien précis, celui de l’engagement et non de la neutralité. Vous en avez l’habitude avec les éditos éco, politique ou médias de la matinale d’Inter qui vous sont présentés comme tels. Peut-être, y a-t-il un malentendu en télé. Le 20h se veut de plus en plus incarné. Les reporters se mettent en scène sur le terrain. Les analyses se font en chair et en os sur le plateau face au présentateur. D’un côté, on pousse le « Je », de l’autre, il heurte lorsqu’il s’exprime. Sans doute, du fait de cette zone grise qui entretient la confusion entre point de vue d’une personne et point de vue d’une rédaction.  

PAR FSC

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Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
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