SOURCE : L'Humanité
https://www.humanite.fr/blogs/ils-me-font-marrer-655878
Ah, ils me font marrer, ces journalistes « objectifs » capables de mesurer au manifestant près l’importance d’une manif... Pagnolade. Couillonnade, certes, mais très réacts et politiques ces compteurs sachant désormais compter !!
Aujourd’hui, après le 4 mai, c’était la finale. Qui a gagné, rérérépètent-ils, la bouche en cul de poule : Mélenchon ou Martinez ? Ils ont tout compris ces petits soldats (et soldates) du libéralisme médiatique. Pur jus.
En fait, ils savent que ce jour inédit, avec dans un même cortège des politiques, des dirigeants syndicaux, associatifs, des milliers de « simples citoyens », comptera...
Houle forte, faible brise, petite marée, grand vent, marée montante ? Peu importe la météo marine. On s’en tape !!! « Ils » (ces arsouilles) ont même recruté désormais un « cabinet » pour mieux nous sinistroser, nous cacher l’essentiel (les belles journées porteuses d’avenir), nous faire...
Or, que je sache, en toute scatologie assumée, dans un cabinet « la bouche doit se taire seul le... doit parler. ». L’alexandrin n’est pas de moi. Mais il leur va comme un gant, tant leur haine à notre égard est incommensurable. Ils haïssent, par esprit de classe, les militants de la transformation sociale... pour faire court. Ils ont décompté... 32200 manifestants...
Loin du compte ! Les syndicalistes, les militants, habitués à battre le pavé sont rompus, depuis le 19iéme, à compter, et pas avec/dans une quelconque officine, mais en plein jour de la démocratie de lutte. Ils savent la manipulation gouvernementale dont sont victimes les vrais chiffres... Alors au diable les toutous qui aboient... Les défilés passent, et de plus en plus longs longs longs...
Défilé nombreux et « bon enfant » aujourd’hui à Paris... une centaine de jolies manifs ailleurs... Comment ne pas être rebelle, révolté ? Ils nous font les poches et nous voudraient à genoux. Il vient (le Macron méprisant « qui ne cèdera pas ») de donner 4 milliards supplémentaires aux riches, dans un pays, parait-il, où « il n’y a pas d’argent », et où les pauvres doivent verser toujours plus de sueur, sang et larmes.
Jusqu’à en mourir. En France. En 2018. Attention « messieurs que l’on nomme grands », l’omelette peut (va) se renverser...
Nous y travaillons. (Presque) TOUS. ET ENSEMBLE. « El pueblo, unido... » n’a été que trop vaincu. ¡BASTA YA !
PAR FSC