SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Et les milliards de cadeaux aux entreprises pour soit-disant créer des emplois ?

Déjà sous Hollande en encaissant les milliards du CICE Gattaz portait un pins à sa boutonnière promettant 1 million d'emplois !

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SOURCE : Histoire et société 

Nouvelle phase de vente des bijoux de famille de la part de Macron qui a mis en chantier à la fois les privatisations, l’attaque contre les retraites et qui ouvre un chantier sur les aides sociales dont il considère qu’il coûte un « maximum de pognon » sans résorber la pauvreté… Alors que le cas de la SNCF visiblement n’est pas réglé même en étant voté…

Comme on dit il ne faut pas manger trop d'oeufs durs à la fois, ça étouffe… Mais lui il veut aller vite et ce n’est que la première année…

Seront donc privatisés Aéroport de Paris (ADP), la Française des Jeux (FDJ) et Engie (un avatar de GDF), l’Etat se séparant d’un paquet d’actions dans ce dernier cas.

Le gouvernement en appelle selon la tradition gaullienne à « re-dynamiser l’actionnariat populaire ». Peut-être cherche-t-il un « volet social », ou un discours un peu moins sordide que de s’attaquer au vieillards, le couteau sous la gorge on leur dit poliment merci… Comment paraître un peu moins de droite alors que même Hollande tente de faire oublier que c’est un gouvernement et un président socialiste (dont le programme était de s’attaquer à la finance) qui l’a promu, qui lui a accordé les dépouilles du code du travail ? Là on tente le coup de l’actionnariat populaire…

Pourtant cette catégorie de modestes investisseurs tend à se rétrécir, de sept millions avant 2007, les particuliers sont passés à 3,5 millions. Les cinq millions d’entre eux qui avaient investi dans l’action EDF en 2007 n’ont pas dû être convaincus des bienfaits d’être actionnaire d’une entreprise « privatisée ».

Idem pour les sept millions de déçus avec les PTT devenus Orange – qui se traîne à un cours encore inférieur à 50%à celui de son introduction.

Si l’actionnariat populaire se dérobe, en revanche les secteurs monopolistes eux exigeront la fin de toute participation étatique…Nul doute que le patronat, le capital mis en appétit n’aura de cesse d’exiger et d’obtenir l’abandon des parts que conserve l’état.

Comment juger d’un parti socialiste et d’un candidat socialiste qui faisait un discours de campagne sur son ennemi la finance et qui arrivait avec un tel homme de gôche dans ses bagages.

Qui peut croire encore en cette gauche-là et en tous ceux qui n’ont pas changé d’un iota tout en cherchant à occuper et à corrompre un espace que dégage Macron?

Savez-vous comment le journal financier les Echos explique la diffusion par l’Elysée de la vidéo dans laquelle Macron se plaint que les aides sociales coûtent un maximum de « pognon », cette provocation « calculée ?"

Disons tout de suite que ce constat cynique venant de qui il vient n’annonce rien de bon, mais Macron n’a pas tort, il est difficile d’accumuler à partir du RSA et de donner le surplus en faveur de l’actionnariat ouvrier…

C’est ça la charité qui à l’inverse de la sécurité sociale ne repose pas sur le rapport capital travail, mais sur l’accroissement de l’impôt sur les salariés, la vente des bijoux de famille, ça ne mène nulle part.

Et le petit peuple commence à le percevoir.  L’éditorialiste des Echos affirme que c’est parce que quand on parle de « pognon » tout le monde prête l’oreille.

C’est-dire clairement à quel l’enfant chéri des médias se dégonfle et comment on ne l’entend plus, la manière dont il tente de renouer avec le « bon sens » de sa campagne. 

Grâce à lui chacun commence à se dire que la réalité c’est le pognon, celui qu’il vous pique et à qui il le donne… la lutte des classe dans toute sa rusticité.

 

Danielle Bleitrach

PAR FSC

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