La CLCV contre l'augmentation des taxes sur le carburant
La CLCV (Consommation Logement Cadre de vie) regrette les déclarations de la ministre des Transports, assumant que « les taxes sur le carburant continueront à augmenter. » L'association demande au gouvernement de ne pas prévoir l’augmentation de 6 centimes le litre pour le gazole et de 3 centimes le litre pour l’essence pour 2019.
Cette hausse des taxes est d’autant plus mal venue que les prix du baril de pétrole ont augmenté. Dans ce contexte de flambée du baril, cette décision semble absente de tout pragmatisme. Le double effet de l’augmentation des taxes et d’un baril de pétrole élevé grève fortement le pouvoir d’achat des ménages.
L'augmentation des taxes sur le carburant est une atteinte au pouvoir d’achat qui n’est pas près de s’arrêter. L’augmentation progressive jusqu’en 2022 de la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE) va inscrire durablement cette hausse dans le temps. Avec une augmentation au 1er janvier 2019 de 6 centimes au litre pour le gazole et de 3 centimes au litre pour le SP 95, les consommateurs vont encore constater des prix élevés à la pompe.
De plus, les mécanismes de compensation de cette fiscalité, à l'instar de la prime à la conversion des véhicules, ne semblent pas suffisants pour limiter cette atteinte au pouvoir d'achat. En effet, en s’acquittant de près de 23 milliards d’euros de fiscalité sur leurs consommations énergétiques fossiles, les ménages bénéficient de seulement 4 milliards d’euros de subventions directes.
Dans ce contexte, le président de la CLCV a demandé au gouvernement de ne pas prévoir l’augmentation de 6 centimes le litre pour le gazole et de 3 centimes le litre pour l’essence pour 2019.
voir également le lien ci-dessous:
Prix des carburants : je dis stop au « Coût de pompe » !
Le 17 septembre 2018
Les prix des carburants à la pompe sont actuellement au plus haut, dangereusement proches des records de 2012 ; en 2018, il faut désormais dépenser en moyenne 1,57€ pour un litre d’essence et 1,48 € pour un litre de gazole. Cette très forte évolution à la hausse des prix de nos carburants est due principalement à l’augmentation démesurée du montant des taxes pesant sur les produits pétroliers, qui représentent aujourd’hui 60 à 65% du prix total d’un litre de carburant, soit environ 0,95€ pour un litre de SP 95 et 0,84€ pour un litre de gazole. Or, les prix des carburants sont appelés à évoluer encore à la hausse, le Gouvernement français ayant adopté en 2018 un programme de convergence à la hausse des prix des carburants pour 2022 !
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LA SUITE EN LIEN CI-DESSOUS :
Prix des carburants : je dis stop au " Coût de pompe " !
https://www.40millionsdautomobilistes.com/flash-ac
JE DIS STOP AU COÛT DE POMPE !
J'agis contre la flambée des prix des carburants en envoyant mon ticket de paiement de carburant avec une lettre à M. Le Président de la République. Je remplis le formulaire ci-dessous pour télécharger le modèle de lettre de l'association « 40 millions d'automobilistes » :
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Carburants : le racket organisé
Le 16 mai 2018
Le prix des carburants flambe. Le prix le plus bas du litre de gazole est à 1,42 euro, soit une hausse de 15,6 % en un an, celui du sans-plomb 95 à 1,50 euro, soit 8,5 % de plus, et le sans-plomb 98 à 1,58 euro, soit 5,4 % de plus.
Les trusts pétroliers y trouvent leur compte. Mais l’État est aussi largement responsable de ces hausses, puisque les taxes (taxe sur les produits pétroliers et TVA au taux de 20 %) représentent l’essentiel du prix du litre de carburant. En janvier de cette année, le gouvernement a pris la décision d’augmenter la TICPE (taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques), ou plus exactement sa composante carbone. D’où la hausse actuelle et celles à venir, avec la perspective pour 2022 d’égaliser cette taxe sur les différents carburants autour de 76 à 78 centimes par litre, soit dix centimes de plus qu’aujourd’hui pour les sans-plomb et vingt centimes pour le gazole.
L’État a favorisé la vente de voitures, et en particulier de véhicules diesel, pour le plus grand profit des industriels de l’automobile, aux dépens du développement des transports en commun. C’est devenu un marché captif : tous ceux qui ne peuvent pas se déplacer, en premier lieu se rendre au travail, sans utiliser leur voiture voient leur facture augmenter, parfois jusqu’à 50 euros de plus par mois pour ceux qui roulent beaucoup. Au moment où les salaires sont bloqués, c’est une ponction encore plus insupportable.
L’État, lui, encaisse plusieurs milliards par an, sans protéger davantage la planète, malgré les grands discours sur l’écologie.
Sylvie MARÉCHAL
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INSTITUT NATIONAL DE LA CONSOMMATION :
COURS DU PÉTROLE BRUT ET PRIX A LA POMPE
Voir le document en lien ci-dessous: