Alors que la direction de LCL, dans la lignée des ordonnances Macron, a décidé de réduire drastiquement les moyens humains et financiers des instances représentatives du personnel, la CGT s’insurge des effets néfastes qu’entraîneraient de telles pratiques pour les travailleurs.
La direction de l’entreprise LCL a engagé une négociation sur le dialogue social, où les élections professionnelles pour la mise en place des CSE se profilent à l’horizon 2019. Après de nombreuses séances qui n’ont été qu’un mirage de négociation, il apparaît clairement que la direction s’apprête à diminuer drastiquement les moyens de représentation du personnel, en appliquant au plus près les ordonnances Macron.
Profitant de la fusion des instances, la direction de LCL compte réduire d’environ 70 % les moyens humains et financiers. Moins de moyens, c’est moins de représentants syndicaux au plus près des salariés, permettant la prise en charge de situations critiques, telles que les risques psychosociaux, les conséquences liées aux restructurations ou aux suppressions d’emploi. Cette décision met également en péril la gestion des œuvres sociales pour une entreprise dont la maison mère, Crédit Agricole, se proclame pourtant RSE (responsabilité sociétale des entreprises).
La CGT s’insurge contre de telles pratiques, qui auraient des conséquences néfastes pour les travailleurs, dans un contexte de réorganisation de l’entreprise et de mutation des métiers. La CGT combat l’application des ordonnances Macron chez LCL, qui constitue un recul inacceptable des acquis sociaux et des moyens de défense du personnel.
Publié par anti-k.org