Reste à charge zéro frais optique, dentaire, auditif: les retraités vont plus banquer que les autres
L'ex-banquier d'affaires, candidat à la présidentielle, avait promis pas de raser gratis, mais presque avec le remboursement à 100% des frais d'optique, dentaire ou de prothèses auditives. Seulement voilà, devenu Manu 1er, il a privilégié les riches et le patronat, tout en ne s'attaquant pas à la fraude fiscale des susnommés. On reste le commis du capitalisme ou on ne l'est pas.
Bref, le reste à charge zéro verra bien le jour, demain ou après-demain, mais avec une augmentation significative des mutuelles, + 9,4% pour les retraités et 2,5% pour les autres catégories de la population.
Pire, les contrats bas de gamme, qui donnaient moins de garanties vont disparaître ou devenir beaucoup plus chers. Nouveau coup dur pour les retraités à faible pension de retraite.
Le groupe de complémentaire santé Santiane, cité par le Parisien, estime qu'un couple de retraité qui payait "170 euros par mois pour sa complémentaire santé verrait sa facture annuelle bondir de 192 euros."
Toujours dans Le Parisien, le cabinet Mercier vient d’actualiser son étude sur les contrats collectifs des salariés d’entreprises. Dès lors, il évoque "une hausse mécanique de 4,6 % sur les contrats entrée de gamme". Et selon ledit cabinet: "les gens qui renonçaient auparavant aux soins à cause du reste à charge élevé, continuent de renoncer parce qu’ils ne pourront s’offrir une complémentaire, malgré les aides".
Conclusions: Le nouveau monde à la sauce Macron est le copier-coller de l'ancien monde. Et nombre d'éminents socialistes n'ont pas hésité à rejoindre l'ex-ministre de François Hollande devenu candidat, puis président de la République. Comme quoi, dans l'ancien temps, les propos de Léon Blum, patron des socialistes français, sur sa "gestion loyale du capitalisme" afin de le réformer, reste d'actualité. Et ce n'est pas parce que la maison-mère éclate en plusieurs chapelles que cela s'avèrerait différent.
Publié par Publié par Le Mantois et Partout ailleurs