RAPPEL HISTORIQUE
1884 Loi autorisant la création des syndicats.
1906 Repos obligatoire de 24 heures hebdomadaires.
1910 Loi sur les retraites ouvrières et paysannes. L’âge de la retraite est fixé à 65 ans. L’espérance de vie est alors de moins de 49 ans.
1919 Limitation de la journée de travail à 8 heures (et la semaine à 48 heures). Loi sur les conventions collectives (sans réel effet avant 1936).
1930 Mise en place des assurances sociales.
1936 Accords MATIGNON : Augmentation générale importante des salaires – Mise en place des « délégués ouvriers » dans les entreprises de plus de 10 ouvriers – Loi sur les 40 heures hebdomadaires – Loi sur les congés payés (deux semaines) – Loi sur les conventions collectives.
1945 – 1947 Au nombre des acquis durables de la Libération figurent les nationalisations de grandes entreprises et la participation des salariés à leur gestion – les comités d’entreprises – mise en place de la Sécurité Sociale – statut de la fonction publique – grille des salaires – inscription du droit de grève dans le préambule de la Constitution.
1950 Création du SMIG (Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti).
1956 Adoption de la troisième semaine de congés payés – fond de solidarité pour les « vieux travailleurs » – réduction partielle des abattements de zone sur les salaires.
1958 Création des ASSEDIC.
1968 Accord de GRENELLE : Extension de la quatrième semaine de congés payés(adoptée le 2 mai, avant les mouvements de grève) – loi reconnaissant la section syndicale d’entreprise -augmentation du SMIG de 35% – augmentation des salaires de 15 à 20% parfois plus -échelle mobile des salaires dans de nombreuses branches – retour progressif aux 40 heures hebdomadaires abandonnées après la guerre.
1971 Loi sur le paiement mensuel des salaires – accords syndicats-patronat puis loi sur la formation professionnelle continue.
1974 Décret sur les CHS (Comité d’Hygiène et de Sécurité) – accord interprofessionnel, instituant l’indemnisation du chômage à 90% en cas de licenciement économique.
1975 Loi sur le contrôle des licenciements économiques.
1979 Loi délimitant les contrats à durée déterminée.
1981 Loi sur le travail à temps partiel.
1982 Réduction de la durée légale du travail à 39 heures – institution de la cinquième semaine de congés payés – abaissement de l’âge de la retraite à 60 ans – extension des droits syndicaux, création du droit d’expression des salariés – création des CHSCT (Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail).
Les avancées sociales pour les travailleurs ne sont jamais tombées du ciel. Elles n’ont jamais été un cadeau du patronat ou de l’État à sa botte. Elles n’ont jamais été offerte par un tribun arrivé au pouvoir de n’importe quelle manière.
Les progrès, que ce soit en terme de salaires, de repos, de garanties pour leur santé ou leur retraite, ont toujours été acquis par l’organisation des travailleurs. Le rapport de force qu’elle crée permet de faire plier le patronat, soit directement par de grandes grèves, soit par la peur de celles-ci.
Sans nous, aucune richesse n’est produite, sans nous, ils ne sont rien. Ils le savent et manœuvrent continuellement pour nous empêcher de nous organiser, pour nous diviser, nous empêcher de gagner de nouveaux droits et nous reprendre ceux durement acquis.
Pour un meilleur avenir, pour nos enfants, recommençons à nous unir, préparons-nous, pour à nouveau frapper fort et reprendre ce qui nous appartient !
Syndicat de classe pour défendre l’intérêt des travailleurs !
Publié par filpac-cgt.fr