Aujourd’hui, nous étions à la Cour d’appel d’Amiens pour interjeter l’appel de la décision du conseil des prud’hommes de Compiègne sur la reconnaissance des diplômes.
Nous mettons à votre disposition (ci-dessous) une toute partie des conclusions de la partie adverse (Avocat d’Unilever) qui fait une précision très réductrice du métier de régleur, c’est-à-dire conducteur de ligne !
Nous savions depuis bien longtemps que notre direction avait l’image de notre métier par « de simple presse-bouton, bouton rouge et bouton vert » !
Maintenant, la direction va beaucoup plus loin, elle dénigre complètement notre fonction. (Plaidoirie de l’avocate d’Unilever)
Ainsi, nous ne cessons pas l’exécution de notre contrat de travail en présence d’un dysfonctionnement sur les machines pour faire intervenir la maintenance comme tente de faire croire l’employeur dans ses écritures.
Nos tâches ne consistent pas à effectuer que des tâches mécaniques sinon cela serait en contradiction avec la fiche de fonction.
La direction se fout de nous !
Maintenant, si nous appliquons réellement la vision qu’elle a de notre fonction, c’est-à-dire, d’arrêter notre travail en cas de dysfonctionnement des machines, prévenir la maintenance et de remplir un bout de papier (propos de l’avocate d’Unilever, basé sur les remarques de la direction), il y a fort à parier les conséquences néfastes pour le service maintenance et pour l’usine.
Comment peut-elle porter ce genre de CONNERIE !
Il est scandaleux de la part de notre direction de faire un résumé de notre métier aussi réducteur, c’est un manque total de considération.
Pour bien faire, nous devrions appliquer au pied de la lettre la définition qu’elle se fait, car là, se faire salir de cette sorte, c’est tout simplement honteux.
Le mépris continue, il faut que cela s’arrête !