Des heurts ont éclaté dans l’après-midi dans plusieurs villes de France où des manifestants se rassemblaient pour l’acte 9 des Gilets jaunes.
A Nantes (Loire-Atlantique), où près de 2000 personnes étaient présentes, neuf individus ont été interpellés après «de nombreux jets de projectiles et même un cocktail Molotov », a indiqué la préfecture. Les forces de l’ordre ont riposté avec des tirs de lacrymo. Des manifestants « ont en outre tenté de pousser les grilles du palais de justice et ont été repoussés », selon la préfecture.
A Toulouse (Haute-Garonne), épicentre du mouvement des Gilets jaunes qui y sont 5000 ce samedi, la situation a dégénéré : des casseurs s’en sont pris aux forces de l’ordre qui ont riposté.
A Dijon (Côte-d’Or), où 2500 personnes manifestaient, les forces de l’ordre ont essuyé des tirs de «mortiers » et de feux d’artifice. Ils ont répliqué par des gaz lacymogènes aux abords des Halles, dans l’hyper-centre de la ville, non loin de la préfecture.
A Lyon (Rhône), ils étaient environ 1500 dans une ambiance très tendue. Les pompiers ont fait état de quatre blessés légers.
A Quimper (Finistère), 1.200 personnes ont défilé et ont scandé des slogans hostiles au président de la République. En fin d’après-midi, des bouteilles et fumigènes rouges ont été lancés derrière les grilles de la préfecture où des CRS étaient présents. Ces derniers ont répliqué avec des lances à eau et des grenades lacrymogènes.
A Evreux (Eure), où un millier de manifestants s’étaient donné rendez-vous, des violences ont éclaté dans plusieurs endroits de la ville. Ainsi, un face-à-face tendu avec les forces de l’ordre a eu lieu devant le tribunal, des grenades lacrymogènes ont été jetées pour disperser la foule.