Par Z.L.
Le 26 janvier 2019

Des heurts ont éclaté dans l’après-midi dans plusieurs villes de France où des manifestants se rassemblaient pour l’acte 9 des Gilets jaunes.

Nantes (Loire-Atlantique), où près de 2000 personnes étaient présentes, neuf individus ont été interpellés après «de nombreux jets de projectiles et même un cocktail Molotov », a indiqué la préfecture. Les forces de l’ordre ont riposté avec des tirs de lacrymo. Des manifestants « ont en outre tenté de pousser les grilles du palais de justice et ont été repoussés », selon la préfecture.

 
Marseille (Bouches-du-Rhône), quatre personnes ont été interpellées après des jets de projectiles. Quelques personnes ont été prises en charge par des « street medic », le service médical autogéré des manifestants. Quatre mille manifestants se sont retrouvés dans la cité phocéenne.
 

Toulouse (Haute-Garonne), épicentre du mouvement des Gilets jaunes qui y sont 5000 ce samedi, la situation a dégénéré : des casseurs s’en sont pris aux forces de l’ordre qui ont riposté.

 
 
Montpellier (Hérault), des incidents ont éclaté vers 17 heures devant la préfecture, où les forces de l’ordre ont tenté de repousser les manifestants avec des jets d’eau, derrière les grilles du bâtiment. « Les manifestants ont lancé canettes et bouteilles, et un policier a été blessé d’une entaille par un « jet d’engin pyrotechnique », a précisé la préfecture, qui fait état d’une interpellation.
 
 
Rouen (Seine-Maritime), des affrontements ont eu lieu. Cinq personnes (quatre manifestants et un fonctionnaire de police) ont été blessées et il y a eu treize interpellations.
 
 

Dijon (Côte-d’Or), où 2500 personnes manifestaient, les forces de l’ordre ont essuyé des tirs de «mortiers » et de feux d’artifice. Ils ont répliqué par des gaz lacymogènes aux abords des Halles, dans l’hyper-centre de la ville, non loin de la préfecture.

 

Lyon (Rhône), ils étaient environ 1500 dans une ambiance très tendue. Les pompiers ont fait état de quatre blessés légers.

 

Au Mans (Sarthe), 300 Gilets jaunes ont protesté dans les rues de la ville et une centaine d’entre eux se sont introduit à l’intérieur du palais des Congrès, après avoir cassé des portes, alors que le maire Stéphane Le Foll devait prononcer ses voeux, qui ont finalement été annulés.
 

Quimper (Finistère), 1.200 personnes ont défilé et ont scandé des slogans hostiles au président de la République. En fin d’après-midi, des bouteilles et fumigènes rouges ont été lancés derrière les grilles de la préfecture où des CRS étaient présents. Ces derniers ont répliqué avec des lances à eau et des grenades lacrymogènes.

 

Evreux (Eure), où un millier de manifestants s’étaient donné rendez-vous, des violences ont éclaté dans plusieurs endroits de la ville. Ainsi, un face-à-face tendu avec les forces de l’ordre a eu lieu devant le tribunal, des grenades lacrymogènes ont été jetées pour disperser la foule.

 

 
Les manifestants ont convergé vers l’Hôtel de Ville où des heurts ont actuellement lieu. Des manifestants ont incendié des voitures garées près de la mairie et une barricade en feu a été érigée.
 
 
Selon Ouest France, les militants voulaient faire de la petite cité de l’Eure l’une des places fortes du mouvement en Normandie : des Gilets jaunes sont ainsi arrivés de Rouen (Seine-Maritime) ou Caen (Calvados).
 
 
Publié par anti-k.org