Influencé par le rock, l'électro et le rap, l’artiste Wod vient de sortir le clip « Gilets jaunes ». Son intention est claire : « apporter du soutien aux troupes », grâce à sa chanson forte en émotions. Les textes sont poignants, les témoignages émouvants et les images saisissantes. Un morceau à ne pas rater et partager.
Wod est un artiste « ovni », qui va puiser dans différents styles musicaux pour créer ses morceaux. A la fois chanteur, auteur et compositeur, Wod a une longue expérience musicale et militante, qu’il utilise aujourd’hui pour dénoncer la répression des manifestants et la violence policière dont sont victimes les « Gilets jaunes » depuis le 17 novembre. Touché par l’injustice sociale, il est engagé depuis plus de dix ans, dans le mouvement contre le CPE, les manifestations des bonnets rouges, Nuit Debout, et maintenant dans le mouvement des « Gilets jaunes ». Selon lui, « nous ne sommes aujourd’hui pas dans une crise financière mais nous sommes spectateurs d’une mauvaise répartition des richesses. Les banques et les industriels sont des agents économiques qui captent toutes les richesses de façon injuste et se gavent sur le dos des pauvres travailleurs que nous sommes. »
Issu du monde ouvrier, avec une mère couturière et un père mécanicien, Wod l’assume, sa classe, c’est la classe ouvrière : « Je viens du bas, je viens du peuple, je viens de la France qui se lève tôt et qui travaille dur, mais qui n’arrive pas à finir le mois ».
Dès le début de sa chanson, on entend un ouvrier de PSA Mulhouse face à Bruno Le Maire qui dénonce la casse des emplois : « Ecoutez Monsieur, on était 14.000 dans cette usine, maintenant on est 7.000. Alors ici, ils sabrent des emplois, dans la fonction publique, vous allez sabrer des emplois, chez les cheminots, vous allez sabrer des emplois. Quand est-ce que vous allez arrêter ? Ils sont riches à milliards, vous voulez quoi ? Ils sont obèses de fric, vous voulez quoi ? Qu’ils se fassent encore plus de pognon ? ». Le point commun entre Wod et cet ouvrier de l’automobile, c’est qu’ils appartiennent à la même classe et qu’ils se battent chacun à leur manière contre l’exploitation des capitalistes. L’injonction en est que plus claire : « Crouler sous les factures. Toujours à découvert. Prends ton gilet jaune et rejoins tes frères. »
Publié par REVOLUTION PERMANENTE