Pour le profit, tout est bon. Même de prendre des risques majeurs avec les ouvrières et les ouvriers
Onze salariés de l’usine de Sanofi (Mourenx-64) qui fabriquent la molécule de la Dépakine présentent des traces de valproate de sodium dans leur sang, une substance cancérogène, mutagène ou toxique pour la reproduction, alors qu’ils ne prennent pas ce médicament.
Réponse du service de presse de Sanofi à Médiapart qui rend publique la situation : "« vous n’avez pas l’air de savoir ce qu’est une usine » "
Canaille le Rouge ne sait pas si la rédaction de Médiapart sait ce qu'est une usine, mais manifestement la direction de Sanofi le sait et maîtrise parfaitement comment il faut s'en servir et comment la capital Variable (les salariés) est la pour utiliser le capital constant pour produire de la plus-valu à transformer en profit.
Nouvelle confirmation de la donnée fondamentale des travaux de K. Marx : Le Capital ce n'est pas de l'argent , c'est le rapport social d'exploitation qui permet de produire, capter et accumuler pour le profit et plus le capital variable est pressuré pour le rendement profitable plus le profit est croissant.
« Des effets neurodéveloppementaux et néfastes sur la reproduction pourraient apparaître à des doses plus faibles que celles induisant des malformations congénitales », expliquait le groupe d’expertise d’urgence de l’Anses en juillet 2018.
Les femmes en âge de procréer sont particulièrement vulnérables au valproate. En cas de grossesse, il est associé à un risque de malformation congénitale et à des troubles du développement, explique l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) .
« Chez les opérateurs de production ayant présenté des traces de valproate, les concentrations décelées dans le sang sont largement inférieures à la valeur guide de référence dans le cadre d’une exposition professionnelle, définie par des experts externes », le service de communication du groupe s'abrite derrière ces normes pour se donner bonne conscience.
« Des effets neurodéveloppementaux et néfastes sur la reproduction pourraient apparaître à des doses plus faibles que celles induisant des malformations congénitales », expliquait le groupe d’expertise d’urgence de l’Anses en juillet 2018.
Les femmes en âge de procréer sont particulièrement vulnérables au valproate. En cas de grossesse, il est associé à un risque de malformation congénitale et à des troubles du développement, explique l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) .
Dans une lettre adressée à l’inspection du travail le 10 juillet 2018, le directeur du site, écrit qu’« il n’existe pas de méthode de prélèvement ni de méthode d’analyse de l’acide valproïque pour déterminer l’exposition professionnelle ». Et aussi que « le médecin du travail de la plateforme Chem’Pôle64 nous indique qu’il ne dispose pas de résultats de biométrologie pour les substances valproate de sodium et acide valproïque car ces substances ne disposent pas d’indicateur biologique d’exposition ». Pourtant, la présence de Dépakine se mesure facilement dans le sang,
Conclusion pertinente de médiapart :
" Le site de Sanofi à Mourenx a déjà été pris en défaut : l’année dernière, Mediapart et France Info révélaient qu’il avait émis dans l’atmosphère jusqu’à 190 000 fois plus que le maximum autorisé d'une autre substance cancérogène et susceptible d’altérer la fécondité, le bromopropane. Depuis, des travaux ont été entrepris et les rejets sont revenus sous le seuil légal. Concernant les mesures prises pour protéger les travailleur·se·s du valproate de sodium, la question reste posée. "
* pour obéir aux injonctions (légitimes) de la faculté, Canaille le Rouge a du prendre un peu de champ et doit pour quelques temps diminuer (pas cesser, que diminuer) l'intensité de ses activités. Il faufdra l'en excuser.
Publié par http://canempechepasnicolas.over-blog.com