SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Olivier Besancenot dénonce le « climat d’état de siège » dans Paris pour le 1er mai

Invité ce matin par BFM TV pour parler de la mobilisation du 1er mai, Olivier Besancenot a dénoncé les mesures répressives prises par le gouvernement pour réprimer les manifestations.

Sur BFM-TV

Crédits photos : (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

Invité sur le plateau de BFM TV dans un contexte où tous les journalistes des grands médias ont décidé de consacrer ce premier mai à la dénonciation des « violences des manifestants », le porte-parole du NPA a dû défendre, face à un auditoire gagné à la politique d’Emmanuel Macron, les luttes sociales en cours. En effet, en « toute objectivité », la chaine en continue avait invité une porte-parole de la préfecture de Paris, le député LREM de l’Hérault, un représentant du syndicat Alliance et pour « arbitrer le tout », Christophe Barbier. Autant dire que postier des Hauts de Seine était bien seul pour défendre les manifestants.

C’est la préparation de l’appareil de répression qui a été le plus suivi par les journalistes de BFM, notamment la porte-parole de la préfecture de Paris qui a vanté les mesures les plus répressives du gouvernement, notamment des arrestations « préventives » qui ont mené 35 personnes en garde à vue avant 11h, face à qui Olivier Besancenot a rappelé que ce processus autoritaire était déjà le cas en 2016, dénonçant un « climat d’état de siège, une dérive autoritaire inquiétante  », ainsi que la nouvelle loi anticasseur, « une tentative d’instrumentalisation politique pour restreindre les manifestations  ». Alors que le syndicat Alliance tentait de faire croire qu’aucun tir de LBD n’avait lieu dans les manifestations autorisées sans sommations, Besancenot rappelle qu’« il y a des journalistes attaqués par des tirs de LBD, et ils ne s’en prenaient pas aux institutions de la République », avant de mettre en avant la tribune des journalistes contre la répression.

Mais avant tout, ce premier mai doit être pour beaucoup de Gilets Jaunes et de syndicalistes le début d’un mois de mai de luttes, avec en perspectives les manifestations du 9 mai avec les fonctionnaires, et cette fête internationale des travailleurs doit augurer une « jonction qui va se faire entre GJ et syndicats aujourd’hui ». Pour le porte-parole du Nouveau Parti Anticapitaliste, «  c’est le discours de Macron qui a relancé la mobilisation malgré lui. Ce mépris qu’il incarne malgré lui, comme si on était ses enfants ou ses élèves. Aujourd’hui, tout flambe, sauf les revenus. On promet 17 milliards, ce qui est faux, parce qu’il y en avait déjà 10 en décembre. Surtout qu’avec les artifices comptables, on sait qu’il peut nous donner de la main droite, il peut reprendre de la main gauche avec la destruction des services publiques.  »

Mais au-delà de la défense des droits démocratiques de manifester, Olivier Besancenot a voulu rappeler l’origine du mouvement des Gilets Jaunes, et les raisons de la colère, que le Grand Débat n’a en rien apaisé : « plutôt que de faire un grand tour de périphérique pour ne pas répondre aux questions de fond, est ce que oui ou non on peut augmenter les retraites, les salaires, les pensions : il faut répondre aux questions de fond ? Le président a répondu “non“ parce la France ne serait plus attractive ! concluant plus tard : le grand débat n’apporte pas de solution. ».

Pour l’ancien candidat à la présidentielle, l’histoire du mouvement ouvrier doit toujours inspirer les combats d’aujourd’hui : « nos anciens se sont pas battus pour la journée de 8h avec la journée du 1er mai ; il y a même eu des morts, à Chicago, à Fourmies. Aujourd’hui, notre président nous dit qu’il faudrait travailler plus : c’est du Hollande, du Sarkozy dans le texte ». Un combat pour le partage du temps de travail donc, mais aussi de l’augmentation des retraites et des pensions, un combat dans lequel le mouvement ouvrier doit jouer son rôle : « en mai 68, il y a eu des voitures retournées, une nuit des barricades, mais il y a eu aussi des millions de grévistes ». Une grève générale ? En tout cas l’idée est lancée.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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