En grève depuis le 2 juin, des salariés de Faurecia, emmenés par la CGT et la CFDT, ont fait condamner leur direction par le tribunal de Sarreguemines pour avoir tenté d’utiliser d’autres salariés du groupe pour poursuivre la production de pièces à destination de smart.
Les salariés de chez Faurecia n’ont rien lâché depuis le début du mouvement qui ralentit la production de la Smart. En grève depuis le 5 juin , ils ont été renforcés par l’arrêt du TGI de Sarreguemines du 21 juin, qui a condamné la direction de l’entreprise à cesser l’utilisation d’autres salariés du groupe Faurecia pour casser le mouvement de grève. Et ce, à la suite d’une requête en référé des syndicats CGT-CFDT.
Le tribunal a condamné la direction à arrêter ces pratiques sous astreinte de 50 000 € par jour. Le tribunal a également missionné une médiatrice qui a rencontré les délégués syndicaux au rassemblement tenu au rond-point d’entrée du site Smart ce lundi 24 juin après-midi. « Nous sommes fermement attachés à ce que soient concrétisés les dispositifs de garantie d’emploi, de droits, de salaires par écrit et sans ambiguïté », explique un représentant de la CGT. Il ajoute : « La direction préfère perdre des millions d’euros plutôt que d’ouvrir de sérieuses négociations. Elle veut à présent renvoyer les discussions engagées sur le PSE pour ouvrir des discussions sur le comité social et économique. Pour nous, c’est une nouvelle manœuvre de diversion pour diviser les salariés et casser le mouvement. »
Une réunion avec la direction pourrait intervenir ce mercredi. En attendant, les salariés ont décidé de poursuivre leur mouvement.
C. D.G
Publié par FSC