Le projet n’a rien donné, mais depuis lors, VHsquared travaille à un nouveau traitement de la maladie de Crohn. Elle a reçu à cet effet d’Unilever une sous-licence pour l’utilisation des nanocorps de lamas. La justice doit donc trancher sur la question de savoir si la biotech britannique utilise effectivement la technologie des anticorps de lamas pour son candidat médicament et si elle l’a fait avant août 2013, date d’expiration du brevet d’Ablynx.
Selon l’avocat de la biotech gantoise, deux ans d’infraction à la licence d’Ablynx devraient lui valoir une indemnité correspondant aux revenus des ventes que réalisera VHsquared durant les deux premières années de commercialisation du futur traitement de la maladie de Crohn.