SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Gare de l’Est : grève pour des embauches et les salaires

La situation dans les gares est de plus en plus intenable. La direction de la SNCF ayant supprimé des milliers d’emplois aux guichets ces dernières années, ceux-ci se sont retrouvés pris d’assaut au moment des départs en vacances.

CASSE DE LA SNCF

Nous relayons ci-dessous un article initialement publié sur le site du Nouveau Parti Anticapitaliste

Crédit photo : Photothèque Rouge /JMB

Queues interminables, opacité de la nouvelle gamme tarifaire ou même les cheminots ne s’y retrouvent pas, agressivité des usagers excédés, travaux sur les lignes et dans les gares (sur Paris Est le RER E est en travaux) ont fini de rendre totalement insupportable les conditions de travail dans les gares ces dernières semaines.

Ras-le-bol général

Ici et là des résistances s’organisent. Sur la gare de Paris-Est, les agents de vente, d’accueil et de départs des trains étaient en grève ce vendredi 19 juillet. A partir d’un groupe WhatsApp crée par un cheminot de l’Escale, l’appel à la grève s’est transformé en succès avec certaines équipes à 80% de grévistes et l’interpellation du directeur par une trentaine de cheminotEs. Pendant ce temps l’encadrement tente, tant bien que mal, de couvrir les départs des trains. Cela a déjà procuré une petite satisfaction aux grévistes de voir ceux qui sont derrière leur dos à longueur de journée « pour leur expliquer le travail » pour une fois tirer la langue sur les quais à force de courir dans tous les sens.

Il faut dire que sur Paris Est, plusieurs exemples ont donné des idées. Sur le Poste 1 (poste d’aiguillage), la direction a dû céder une prime de 30 euros par jour pour compenser la charge de travail supplémentaire dû aux travaux. Sur d’autres gares parisiennes, des primes ont été accordées pour « soulager » des conditions de travail particulièrement difficiles ces derniers temps.

Les primes ne remplaceront pas les agents au statut nécessaires dans les gares. C’est contre les destructions d’emplois à la SNCF (autour de 10 par jour en 2018) qu’il faut s’attaquer. Mais il est évident qu’après une cinquième année sans augmentation, la question des salaires est centrale et il est logique que les cheminots mettent en avant des revendications liées au « pouvoir d’achat ».

La direction de Paris Est n’ayant pas répondu favorablement, les cheminots ont décidé de rappeler à la grève la semaine prochaine avec l’objectif de contacter les autres services en gare (contrôleurs, agents Transilien, etc…).

Entre des réorganisations à tout va dans la perspective de l’éclatement de la SNCF en 5 Sociétés Anonymes au mois décembre et une dégradation des conditions de travail à grande vitesse -les deux sont liés- sans même imaginer travailler dans ces conditions jusqu’à 64 ans, c’est à court terme que ce n’est plus tenable.

Ces petits mouvements sont nombreux à la SNCF aujourd’hui. Le 19 juillet encore, les contrôleurs du Limousin se sont mis en droit de retrait. A la rentrée, avec la libéralisation des transports se jouera pour les cheminotEs une bataille déterminante, cumulée à la réforme des retraites. Ce regain de combativité même diffus, cette volonté de « ne pas se laisser faire » sont un bon signe pour la suite.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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