Alors qu'un grand nombre de services d'urgence rejoignent le mouvement débuté en avril, l'Inter-Urgences appelle les 211 services actuellement en grève à se réunir en assemblée générale nationale le 10 septembre.
La mobilisation des hospitaliers ne fléchit pas, au contraire elle augmente significativement à l’instar du nombre de service en grève qui a quasiment doublé depuis un mois. Ils étaient 119 le 17 juin, ils sont aujourd’hui 211.
Tous ces services d’urgence sont mobilisés aujourd’hui pour réclamer une réelle amélioration des conditions de travail afin de mener à bien le service d’hospitalisation en urgence. Pour cela, ils revendiquent des créations de postes, des remplacements systématiques en cas de congé maladie ou maternité, des ouvertures de lit ainsi que des augmentations de salaire.
La combativité des grévistes présent dans les différents hôpitaux français est impressionnante, en pleine été ce sont presque 100 services d’urgences supplémentaires qui sont entrés dans la mobilisation malgré les grandes vacances. Le mouvement avance donc et se structure par le bas, au travers notamment de réunions et d’assemblées coordonnées à l’échelle nationale qui permettent aux services de s’accorder sur la suite de leur action.
Le collectif Inter-Urgence qui s’est créé au début du mouvement de grève de l’AP-HP (Assistance Public, Hôpitaux de Paris) reflète bien la détermination des hospitaliers, ainsi que de leur désir d’auto-organisation. Dans leur dernier communiqué, le collectif rappelle l’insuffisance des mesures pris par Buzyn, ministre des solidarités et de la santé, et réaffirme l’importance de se battre pour de meilleures conditions de travail qui permettrons de meilleures conditions de soin.
Insistant sur la nécessité de la mobilisation, ils appellent tous les services des urgences en grève à se rencontrer le 10 septembre afin de décider de la suite du mouvement. De quoi annoncer d’ores et déjà une rentrée sociale agitée pour le gouvernement Macron qui refuse toujours d’entendre les revendications des travailleurs.
Crédit photo : LP/Louise Méresse.
Publié par REVOLUTION PERMANENTE