Les salariés de Fralib gèrent désormais leur entreprise et continuent de produire des sachets de thé sous un autre nom.
L'usine se réveille dès 6 heures chaque matin. Scop-TI met en sachet du thé et des infusions, puis conditionné dans des boites pour la grande distribution. Pendant près de cinq ans, les ouvriers de Fralib, filiale française de la multinationale Unilever, luttent contre la délocalisation de leur usine en Pologne. Pour conserver leurs emplois, ils occupent le site illégalement. Après plusieurs actions en justice, Unilever finit par leur céder les machines pour 1 € symbolique.
Une coopérative pour sauver l'usine
Sur les 182 salariés, 76 décident de fonder une coopérative pour redémarrer la production. Depuis sa création en 2014, la structure a multiplié son chiffre d'affaires par dix et devrait dégager des bénéfices l'an prochain. Leurs produits sont expédiés dans toute la France et le combat des ex-Fralib fait son chemin dans l'esprit des consommateurs.
Par francetvinfo.fr