On apprenait ces dernières heures que deux nouvelles femmes ont été assassinées par leur conjoint. Fadela, 21 ans, est tombée du 12e étage. Une autre femme de 53 ans a été tuée par son mari d'une balle en plein cœur.
Mardi soir, Fadela est morte. Elle avait 21 ans. Elle a chuté de son appartement du 12e étage à Ivry-sur-Seine. Son compagnon, déjà condamné pour des violences contre la jeune femme, est sous le coup d’une enquête pour homicide involontaire. En effet, selon les premiers éléments de l’enquête, une dispute a éclaté dans la chambre du couple et les témoins disent avoir entendu des « bruits de lutte ». L’homme aurait pris la fuite avant l’arrivée des secours.
Dans le Loiret, c’est une femme de 53 ans qui a été tuée d’un coup de fusil en plein cœur. L’homme, qui a attendu 48h pour déclarer le décès à la gendarmerie, a expliqué à la police avoir « accidentellement » tué sa compagne alors qu’il manipulait son arme. Mais selon le procureur, cette version est « peu compatible avec les constatations médico-légales, notamment en ce qui concerne la trajectoire et la distance du tir ».
Dans les deux cas, c’est la thèse du féminicide qui semble s’imposer aux autorités de justice.
Selon les comptages, notamment publié par Féminicides par compagnons ou ex sur Facebook, il s’agit respectivement du 113e et du 114e féminicide depuis le début de l’année 2019 en France.
Les féminicides sont le dernier et tragique maillon d’une longue chaîne de violences faites aux femmes. Ces violences sont culturelles, économiques, physiques. Mais surtout, elles sont systémiques. Ce système – le patriarcat – est entretenu et aggravé par le système économique dans lequel nous vivons. Macron, son gouvernement et sa police, garants de « l’ordre » tel qu’il est aujourd’hui, ne peuvent pas apporter la solution aux féminicides. C’est pourquoi pour mettre fin à ce système, il nous faut nous organiser indépendamment de l’État et de ses institutions, pour y mettre fin.
Crédits photo : 94citoyens.com
Publié par REVOLUTION PERMANENTE