Ce jeudi 3 octobre à Rodez, une professeure en Lycée interpelle Emmanuel Macron lorsqu’il ose avancer le montant ridicule d’une retraite à 1200 euros pour les profs, lui rappelant la dégradation des conditions de travail dans l’éducation nationale, depuis que Blanquer est passé par là.
Macron a repris son pèlerinage, celui qu’il avait commencé il y a plusieurs mois en période de crise pour renouer avec les français et tenter de contenir la colère qui émanait du mouvement des Gilets Jaunes, sauf que cette fois-ci c’est pour convaincre du bien fondée de sa réforme phare et non moins impopulaire des retraites. Si la réforme peine à être comprise, c’est parce qu‘il paraît difficile pour le gouvernement de dire au plus grand nombre que derrière la mise en place d’un système soi-disant universel des retraites se cache une attaque en règle contre notre camp social. Alors jeudi 3 octobre à Rodez une professeure en Lycée interpelle Emmanuel Macron lorsqu’il ose avancer le montant riquiqui d’une retraite à 1200 euros pour les profs. Celle-ci lui rappelle la réalité des conditions de travail de l’éducation nationale fortement dégradées et particulièrement en ce début d’année, depuis que Blanquer est passé par là ! Elle lui évoque l’actualité qui est celle d’une colère des profs et d’une souffrance au travail rendue visible par le suicide de Christine Renon.
Pendant que Macron ose se présenter la fleur au fusil durant le débat à Rodez en sortant de sa poche le premier chiffre qu’il y trouve, son ministre de l’éducation fustige les journalistes et les rend responsable d’accentuer le malaise qui existe dans la fonction publique, l’indécence du gouvernement n’a manifestement pas de limite. Alors un drôle de jeu semble être lancé depuis quelques mois au sein du gouvernement : à celui qui saura le plus amplifier le malaise ?
Montage vidéo : La page des stylos rouges du 93
Publié par REVOLUTION PERMANENTE