Par Louis Nadau
À l'instar de Bruno Retailleau le mardi 17 décembre, les ténors de la droite sénatoriale plaident pour une réforme plus dure des régimes spéciaux, tout en défendant la caisse de retraite autonome du Sénat.
Faites comme on dit, mais pas vraiment comme on fait. Ce mardi 17 décembre, le chef de file des Républicains au Sénat, Bruno Retailleau, s'est livré sur RTL à un périlleux exercice d'équilibrisme, consistant à plaider pour la suppression des régimes spéciaux de retraite, tout en évitant soigneusement de trop s'avancer sur l'épineuse question du régime autonome - et très avantageux - des élus de la chambre haute.
Pour le sénateur de Vendée, c'est deux poids, deux mesures : d'un côté, Bruno Retailleau tance un gouvernement selon lui trop mou lorsqu'il s'agit d'oblitérer les 42 régimes spéciaux de retraites. La réforme "préserve les régimes spéciaux dans le calendrier", dénonce-t-il, prédisant la colère des électeurs de droite lorsqu'ils s'apercevront que "le privé va appliquer les règles dix ans plus tôt".
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Publié par EL DIABLO