Pour se rendre compte du caractère mensonger de l'argumentation gouvernementale de l'objectif d'un système de retraites juste et égal pour tous il n' y a qu'à observer son comportement actuel et les propositions qu'il émet pour tenter de contourner le mouvement social.
D'abord le maintien des régimes spéciaux pour les forces dites de l'ordre dont le pouvoir a un besoin existentiel face au mouvement populaire.
Ensuite le retour de la " clause du grand-père " et de ses avatars visant à ne pas appliquer l'éventuelle réforme aux salariés en poste sous régime spécial.
Donc inégalité de traitement entre les salariés eux-mêmes et proposition de sacrifier les jeunes générations.
Ce qui au passage montre en même temps que s'il faut préserver les agents en exercice de la contre-réforme et ne l'appliquer qu'aux " nouveaux entrants " c'est bel et bien qu'elle est pénalisante et constitue un recul social majeur.
Avec la mesure qui a elle seule dit tout d'indexer le calcul de la pension sur l'ENSEMBLE de la carrière au lieu des 6 derniers mois pour les agents publics ou les 10 dernières années comme il convient de revenir pour les salariés du privé.
Et avec Philippe MARTINEZ dans le JDD nous dirons :
" Je ne veux pas que nos petits-enfants nous disent : Tu as pu partir à tel âge, mais en contrepartie tu as sacrifié ma retraite "
Publié par FSC