La presse rapporte que les organisations syndicales (à l'exception bien sûr de la CFDT de Laurent BERGER), la direction de la CGT s'interrogent sur l'opportunité de participer à la conférence pour le financement de la contre-réforme des retraites qui doit débuter le 30 janvier.
Mais une chose serait qu'une conférence se tienne pour plancher de manière loyale sur le financement des retraites, n'écartant AUCUNE solution.
Autre chose avec cette conférence ci mise sur pied de concert avec la CFDT après la manipulation sur soit-disant " ligne rouge" à propos de " l'âge pivot " corsetée par les exigences du pouvoir macronien.
Une participation qui de surcroît et de fait signifierait une acceptation de la contre-réforme par points puisque la mise en place de ladite conférence est totalement liée à la mise en oeuvre de la contre-réforme elle-même, comme le stipule le point 5 de la lettre d'E. PHILIPPE du 11 janvier aux organisations syndicales.
E. PHILIPPE prenant la peine de préciser que l'invitation à participer à cette conférence s'adresse aux " partenaires sociaux qui participeront à la gouvernance du futur futur système".
La poursuite de la lutte pour le RETRAIT de la contre-réforme n'est donc pas compatible avec la participation à ce piège du pouvoir macronien mis en place de concert avec la CFDT
Et ce qui compte et sera décisif ce sont les actions s'inscrivant dans la durée comme celles qu'a prévu l'intersyndicale nationale mercredi 29, précisément à la veille de la conférence PHILIPPE-BERGER.
Il y a des moments où la chaise vide correspond pleinement aux intérêts des travailleurs loin des compromissions de salon dans le dos des salariés et du peuple!
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Finalement acceptée par le gouvernement après une proposition de la CFDT, la conférence de financement vise à trouver d’autres solutions d’équilibre financier au système de retraites qu’un recul de l’âge de départ. Mais le Premier ministre a posé ses conditions : pas de hausse des cotisations patronales, et pas de baisse des pensions de retraite.
« J’entendais Monsieur le Premier ministre dire ‘on est honnête, on est dans le dialogue » raille Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT. Pour lui, l’organisation de cette conférence n’est pas forcément un pas de fait vers les partenaires sociaux, au contraire.
« La CGT, qui était dans la délégation, rencontre le Premier Ministre vendredi il y a quinze jours. Je lui dis : il faut tout mettre sur la table. Notre projet, votre projet, comment on finance. Il me dit que c'est une bonne idée » raconte Philippe Martinez. Lors de cette concertation, Édouard Philippe accepte que la CGT « amène des experts indépendants, proches de nos idées ». « Et le lendemain on reçoit un courrier qui nous dit ‘pas question de parler du coût du travail’ » dénonce le secrétaire général.
Une méthode qui n’a pas plu aux militants et aux grévistes proches de la CGT, et qui font hésiter le syndicat à participer à cette conférence de financement. « Ce n’est pas un vrai débat parce qu'il y a des sujets interdits : c'est ça qui nous fait réfléchir, et la mauvaise foi du 1er ministre » détaille Philippe Martinez. « Quelle est la loyauté du dialogue ? »
Publié par FSC