SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Le groupe anglo-néerlandais continue à se délester des activités poussives pour renouer avec la croissance.

Alan Jope,  le PDG d’Unilever, à New York, le 24 septembre. Riccardo Savi / AFP

Alan Jope, le PDG d’Unilever, à New York, le 24 septembre. Riccardo Savi / AFP

Shocking ! Au moment même, où la Grande-Bretagne quitte le navire européen, le groupe anglo-néerlandais Unilever se dit prêt à jeter par-dessus bord ses thés Lipton. Une décision stratégique guidée par la volonté de redonner un coup d’accélérateur au paquebot des produits de grande consommation. Elle a été annoncée par le PDG, Alan Jope, jeudi 30 janvier, au moment de présenter les résultats annuels.

En 2019, les ventes du groupe connu pour ses marques Dove, Ben & Jerry’s ou Knorr n’ont progressé que de 2,9 % à taux de change et périmètre constant, pour atteindre un chiffre d’affaires de 52 milliards d’euros. Surtout, la croissance est tombée au quatrième trimestre à 1,5 %, la plus faible performance de la décennie. Or, comme l’a rappelé M. Jope, l’objectif de l’entreprise est d’atteindre un taux de croissance organique compris entre 3 % et 5 % par an.

Unilever a donc décidé, une nouvelle fois, de faire le ménage dans ses rayons et le couperet est tombé sur le thé noir. « Un marché mature, pénalisé par une croissance structurelle lente », justifie celui qui a pris les rênes du groupe il y a un an. Pour l’instant, toutes les options sont ouvertes comme celle d’une co-entreprise, mais la décision sur l’avenir des thés dont la marque Lipton est la plus emblématique devrait être fixée avant la fin du premier semestre. Cette activité représente un chiffre d’affaires de 3 milliards d’euros.

Améliorer la rentabilité

M. Jope poursuit le travail de son prédécesseur. Paul Polman, avait cédé l’activité margarine au fond d’investissements KKR & Co pour 6,8 milliards d’euros en décembre 2017. Mais il veut accélérer la cadence. Tout en améliorant la rentabilité. « La marge opérationnelle est passée de 16,4 % fin 2016 à 19,1 % en 2019 », a souligné M. Jope. Un impératif que s’est fixé le numéro trois mondial des produits de grande consommation suite à l’OPA avortée de Kraft Heinz début 2017.

En parallèle, le PDG se dit prêt à aller plus vite dans les acquisitions et à se positionner sur des créneaux porteurs. Il est vrai que l’entreprise peu endettée a des marges de manœuvre. Il cite comme exemple le marché de la beauté haut de gamme. Unilever a créé un pôle prestige en 2015 et acheté des sociétés comme Tatcha ou Garancia. Son chiffre d’affaires s’approche du milliard d’euros. Il met aussi en exergue le marché constitué autour de la santé, du soin de la personne, du bien être, citant l’acquisition de l’entreprise Equilibra en 2018.

Publié par Le monde

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