SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

 

De passage à Châtellerault, François Roche, délégué du CSE d’Airbus Helicopters à Marignane, est venu apporter son soutien aux salariés de Mecafi Nexteam frappés par un vaste plan social.

Il est élu CGT au sein d’Airbus Helicopters à Marignane, à côté de Marseille. Et au cœur de ce mois d’août, il est venu apporter son soutien aux salariés de Mecafi Nexteam à Châtellerault, où un vaste plan de licenciements (1) a été annoncé début juillet.
Lui, c’est François Roche, qui siège au CSE d’Airbus Marignane, un mastodonte de 9.000 salariés, plus gros employeur du quart sud-est de la France. Mecafi Châtellerault fabrique des aubes de réacteur pour le Leap, moteur d’avion dernière génération de la firme française Safran, qui équipe Boeing et Airbus.

« Les sous-traitants ont un rôle absolument fondamental »

À Marignane, le groupe Nexteam (Marmande), propriétaire de l’entreprise châtelleraudaise, fournit également des pièces pour les hélicos. « Outre mon mandat syndical, je suis mécanicien, souligne François Roche. Je monte des pièces Nexteam. Ce sont des pièces critiques, des arbres de liaison. Je veux dire à travers ça que les sous-traitants ont un rôle absolument fondamental pour l’industrie aéronautique. »
Le syndicaliste CGT a sa propre analyse sur le plan social qui frappe Mecafi Nexteam. « La fusion Nexteam/Mecafi (NDLR : en juillet 2018R) a été voulue par Airbus qui désire avoir des sous-traitants costauds et pas chers. Les grands donneurs d’ordre Safran, Airbus et compagnie veulent faire baisser absolument les coûts. La crise, elle existe, on ne la nie pas mais c’est aussi un prétexte. Par exemple, il n’y a pas d’annulation des commandes chez Airbus, juste des reports. »

François Roche se veut également très critique sur la question des aides publiques, dont a pu bénéficier par exemple Mecafi. « Les aides au patronat, ça ne sert pas à sauver les emplois, c’est pour servir les bénéfices, fustige-t-il. Au passage, tous les bénéfices accumulés depuis des années, c’est valable pour Mecafi, devraient servir à préserver l’emploi. »


Présent quelques jours à Châtellerault, l’élu CGT indique avoir eu des contacts avec les élus de l’entreprise châtelleraudaise. Il annonce qu’une réunion d’échanges est prévue en fin de semaine à l’union locale CGT avec les délégués de Mecafi « et peut-être les gens de Safran ». « On observe des attaques massives contre les salariés. Ce n’est pas seulement un problème dans l’aéronautique, c’est un problème de fond. La solution vient des salariés eux-mêmes. Il faut une lutte d’ensemble », plaide-t-il.

(1) 242 suppressions de postes, la moitié des effectifs.

 

Publié par FSC
 

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