SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Rencontre des salariés de l’aéro : 19
entreprises se préparent à la bataille

 

Ce jeudi 17 septembre, dans le cadre de la mobilisation nationale appelée par la CGT, Solidaires, FSU et les organisations de jeunesse, s’est tenue une première rencontre des salariés de l’áero à la bourse du travail de Toulouse. Pour but, commencer à casser la division qui existe dans le secteur pour à terme pouvoir avancer vers un plan de bataille d’ensemble contre les attaques du patronat.

 

« Si on touche à un on touche à tous ! »

Ce jeudi 17 septembre, dans le cadre de la mobilisation nationale appelée par la CGT, Solidaires, FSU et les organisations de jeunesse, s’est tenue un première rencontre des salariés de l’áero à la bourse du travail de Toulouse. Pour but, commencer à casser la division qui existe dans le secteur pour à terme pouvoir avancer vers un plan de bataille d’ensemble pouvant faire face aux attaques patronales.

Les raisons de cette première rencontre ne manquent pas. L’offensive du patronat visant à faire payer la crise aux travailleurs s’est fortement ressentie dans l’aéronautique et particulièrement dans en Occitanie et à Toulouse où est concentré la plupart de cette industrie. Une situation qui va à son tour se répercuter sur le tissu de la sous traitance ainsi que d’autres secteurs qui tournent grâce à l’activité d’Airbus : la maintenance, la logistique ou encore l’enseignement professionnel chargé de former des ouvriers qui n’auront tout simplement plus de postes à pourvoir.

Aujourd’hui, le secteur est touché par une trentaine de plans de licenciements et de nombreuses attaques sur les salaires via des APC (Accords de Performance Collective). La violence de ces attaques s’est exprimée de manière criante à Derichebourg, l’APC ayant entraîné une baisse de salaire d’environ 400 euros ou chez Assistance Aéronautique et Aérospatiale (AAA) où un plan de licenciement frappe 719 salariés, soit 45% des effectifs. La situation est d’autant plus grave que les directions syndicales majoritaires du secteur restent dans la passivité ou dans la conciliation complète avec le patronat, tel que l’a montré FO Derichebourg en signant l’APC contre la volonté majoritaire des salariés.

C’est dans ce contexte où les attaques historiques du patronat se combinent à la passivité générale des directions syndicales que les salariés de Derichebourg– syndiqués ou non à l’UNSA –ont pris l’initiative d’une rencontre, en lien avec des salariés de la CFDT AAA et de la section CGT des Atelier Haute Garonne (AHG), sans attendre des possibles appels d’en haut.

 

Ils ont proposé aux syndicats CGT l’organisation d’une première rencontre des salariés de la filière ouverte aux travailleurs de tout syndicat ou non syndiqués. Le but de cette première rencontre : commencer à tisser des liens, casser la division absurde qui règne le secteur entre sous-traitants et donneur d’ordre et se donner les moyens de préparer un plan de bataille conséquent.

Ils ont proposé aux syndicats CGT l’organisation d’une première rencontre des salariés de la filière ouverte aux travailleurs de tout syndicat ou non syndiqués. Le but de cette première rencontre : commencer à tisser des liens, casser la division absurde qui règne le secteur entre sous-traitants et donneur d’ordre et se donner les moyens de préparer un plan de bataille conséquent.

Pour se préparer à cela, des enseignements ne manquent pas. Les travailleurs de Derichebourg le soulignaient dans leur vidéo d’appel à la rencontre : l’importance de l’unité entre les travailleurs syndiqués et non-syndiqués, de construire des assemblés de salariés qui décident des suites de la mobilisation, de mettre, à l’image de l’UNSA SNMSAC, les syndicats au service des décisions des salariés et enfin de la nécessité de lutter par la grève et de se coordonner avec les autres boites.

La rencontre, réunissant une cinquantaine de personnes et représentant 19 entreprises avec, pour n’en citer que quelques unes, Dérichebourg, AAA, Latécoère, Thales, Airbus avion, la CIM, les Ateliers de la Haute Garonne, Mecahers, DSI... Parmi elles se trouvaient donc des entreprises sous-traitantes et donneurs d’ordres. La CGT Toray, de Tarbes, a quant à elle effectué 4 heures de route pour rejoindre la rencontre. Ceci témoigne de la volonté des salariés de casser la division artficielle qui affaiblit le secteur et la rencontre a en ce sens symbolisé un premier pas réussi.

Après un rapide échange sur la situation dans chacune de ces 19 boites, la discussion s’est dirigée sur les perspectives concrètes de la rencontre : travailler pour être plus nombreux et avoir plus d’entreprises représentés lors de la prochaine rencontre et poser les bases d’une solidarité ouvrière qui s’est exprimée sous le mot d’ordre « Si on touche à un seul d’entre nous, on touche à tous ! ».

En ce sens les salariés vont avancer vers la publication d’une déclaration résumant cette solidarité, appelant d’autres secteurs à les rejoindre et avançant la nécessité de ne céder d’aucun pouce devant l’offensive patronale et de ainsi lutter pour 0 suppressions d’emplois et 0 baisses de salaires. L’enjeu sera donc de diffuser largement cette déclaration, notamment devant les nombreuses entreprises sous-traitantes où il n’y a même pas de syndicat. Mais aussi d’incarner cette solidarité en soutenant les travailleurs d’AAA actuellement en lutte contre le plan de licenciement qui touche presque la moitié des effectifs.

Même si pour l’instant il n’y a pas encore de date, une prochaine rencontre aura lieu. Le fait que plusieurs salariés aient revendiqué cette démarche de solidarité et de lutte est un pas prometteur qui peut casser la démoralisation qui frappe le secteur du fait de l’offensive patronale et du manque d’un plan de bataille à la hauteur pour y répondre. Bien que le travail soit initial et de longue haleine, la voie est maintenant ouverte pour retourner la situation.

 

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

Visiteurs

520655

 

Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

Archives

Articles récents

Hébergé par Overblog