SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Une conseillère municipale du 92 insultée et censurée pour avoir dénoncé des comportements sexistes

Une élue municipale écologiste de Boulogne Billancourt s’est faite insulter et censurer lors d’un conseil municipal. Les faits ont été filmés et diffusés sur les réseaux sociaux par cette dernière, afin de dénoncer le comportement sexiste des élus mais aussi l’atmosphère d’impunité régnant dans les institutions publiques.

Sexisme institutionnel

Lors d’une prise de parole durant le conseil municipal du 11 février à Boulogne Billancourt, l’élue écologiste Pauline Rapilly Ferniot a voulu dénoncer les comportements sexistes et déplacés perpétrés par des élus : « Je vois page 18 que vous avez organisé des ateliers “vie relationnelle, affective et sexuelle” auprès des jeunes, dont l’un des objectifs est je cite “ lutter contre les comportements homophobes et sexistes et les violences sexuelles.” Alors je me réjouis que vous meniez des actions contre l’homophobie, vous qui vous êtes si longtemps opposés au droit des homosexuels à se marier. Enfin, je vois également que vos ateliers ont pour but de prévenir les comportements sexistes, alors je me permets de vous suggérer que certains de vos élus de votre majorité puissent bénéficier de ces ateliers. »

Puis, elle raconte que lors d’une séance photo avec des élus, l’un d’eux aurait déclaré à un autre qu’il « devrait sourire, à côté d’une si jolie jeune fille ». Le maire LR Pierre-Christophe Baguet, lui coupe alors la parole pour disqualifier ses propos, les qualifiant de « petites attaques perfides individuelles », et la menace de lui couper son micro si elle ne « change pas de ton ». Finalement, Pauline Rapilly Ferniot n’aura pas le temps de conclure puisque son micro sera coupé manu militari par le maire. Sur son compte Instagram, l’élue dénoncera d’autres attaques sexistes, elle expliquera avoir déjà été qualifiée de harpie, ou encore avoir été moquée des élus lorsqu’elle avait été à l’initiative d’un projet de développement durable portée par des étudiantes.

Alors que les étudiantes de SciencesPo dénoncent les violences sexistes et sexuelles commises dans les couloirs de “l’élite de la nation” à travers le mouvement #SciencesPorcs, et en pleine affaire Duhamel après la publication du livre La familia grande de Camille Kouchner, ces insultes subies par Pauline Rapilly Ferniot illustrent une fois de plus la violence patriarcale d’un ordre social maintenu par les hommes des classes dominantes et ce tout particulièrement au sein des institutions politiques.

A nouveau démonstration est faite qu’il n’y a rien à attendre des institutions bourgeoises pour l’émancipation et la liberté des femmes, et nous devons nous nous devons de nous réapproprier cette lutte. Alors que la parole des femmes et des personnes LGBTQI+ se libère, les différentes vagues de #Metoo sont la preuve de l’organisation du patriarcat et du machisme jusque dans les sphères du pouvoir et du cynisme de tout un système qui protège les pires machos, surtout s’ils sont élus de la « République ».

 

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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