Loin de se fier aux déclarations, promesses, esquives du pouvoir macronien les travailleurs ont pris leur destin en main
Et au lieu de condamner l'action les dirigeant de Renault feraient mieux de négocier et de revenir sur leur décision de fermeture et de vente de l'usine!
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SOURCE : France Bleu
Les salariés de la Fonderie de Bretagne à Caudan près de Lorient "retenaient" sept membres de la direction depuis mardi midi pour protester contre la vente du site par Renault. Ils les ont finalement laissés sortir dans la soirée, vers 22h30.
Le maire de Caudan ne partage pas la méthode mais "comprend"
Le maire de Caudan, Fabrice Vély, a un son de cloche un peu différent : "Les cadres ont été retenus, empêchés de sortir à plusieurs reprises jusqu'à une médiation dans la soirée d'après ce que le préfet m'a expliqué donc on ne peut pas dire qu'ils étaient libres de leur mouvement". Il ne partage pas la méthode mais comprend "l'exaspération"des salariés : "Nous-mêmes, depuis un an, nous regardons cette revue stratégique menée avec beaucoup d'informations qui circulent et on attend des plans d'action. La mise en vente est une décision de Renault et à force d'annonces successives sans espoir, ça créé de l'exaspération et on a vu hier que ça peut déborder".
Le maire de Caudan veut préserver l'image du site et met en avant les efforts réalisés sur la productivité. "Le récent communiqué de la revue stratégique donne des perspectives d'investissement pour la diversification et la modernisation donc c'est là-dessus que nous devons nous battre, avec ou sans Renault".
Une trentaine de salariés a poursuivi l'occupation du site dans la nuit et d'autres actions sont envisagées ce mercredi. "On est prêt à aller jusqu'au bout. Ça fait un an qu'on se fait balader", explique Maël le Goff, "révolté".
Une délégation va être reçue ce mercredi matin à 11h30 à Lorient Agglo en présence notamment des maires de Lorient, Caudan et du président de la région Bretagne.
Mardi soir, la direction de Renault a condamné le blocage de l'usine et appelé à un "retour au calme immédiat". "Renault Group condamne fermement ces agissements, appelle à la levée du blocage et à un retour au calme immédiat", indique le groupe dans un bref communiqué, précisant que "la recherche d'un repreneur suit actuellement son cours afin de maintenir les activités du site et d'assurer la pérennité des emplois".
Publié par FSC