Il semble que cette capture d'écran reflète la réalité. Pourtant, l'évasion fiscale, dite de la Pandora Papers, en plus grand, via les paradis fiscaux, éclate après les Panama Papers, enquête déjà révélée par le même Consortium international des journalistes d'investigation.
Cinq ans après les Panama Papers, l’ampleur des dérives de l’industrie offshore et de ses sociétés anonymes s'aggrave. Ce système profite à des centaines de responsables politiques et de milliardaires, et comment de nouveaux paradis fiscaux se forment comme le Dakota du Sud dans la libre Amérique. Et, au même moment où éclate la Pandora Papers, l'UE du capital retire les Seychelles de sa liste de paradis fiscaux!
Qu'en disent les médias aux ordres et quelle réaction des états, notamment de la France de Macron face aux Français mouillés dans la Pandora Papers?
Jeudi, ils étaient plus de 160 000 à manifester dans la rue pour de meilleurs salaires et retraites et pour la défense de l'emploi. La CGT affirme que "Gouvernement et patronat n'avaient pas attendu le nombre de manifestants pour exprimer une fin de non-recevoir: il n'y a plus d'argent!"
Pourtant, la veille éclatait un nouveau scandale financier international lié à l'évasion fiscale.
Aucun des manifestants ne figure sur la liste des fraudeurs fiscaux et se note l'embarras des cercles du pouvoir à cette nouvelle affaire frauduleuse. Et le ruissellement, cher à Macron, a fait long feu depuis longtemps.
Il reste, dit la CGT, que côté monde du travail, "l'étincelle n'a pas encore jailli. Tout se passe comme s’ils assistaient à un fait divers de plus. Fatalisme, sentiment de ne pas avoir de prise sur ces événements, difficultés du quotidien… quelle qu'en soit la raison, la faiblesse de la réaction interroge.
Encore un exemple qui démontre que dévoiler et dénoncer ces détournements ne suffit pas."
En effet. Mais a meilleure façon de mettre fin à ces escroqueries en bande organisée n'est pas de mieux répartir les richesses pour qu'elles répondent aux biens communs de toute la société. C'est de renverser la table en nationalisant vraiment les secteurs indispensables au quotidien de la nation.
Sinon, ce sera toujours ça:
Publié par Le Mantois et Partout ailleurs