Quand des salariés reprennent leur usine pour éviter sa fermeture, c'est un pari difficile mais ça peut marcher. La preuve à Gémenos, près de Marseille, où les ex-salariés de Fralib, qui produisaient les thés Eléphant, font vivre la coopérative Scop-Ti et les thés 1336
1336 comme le nombre de jours de grève qu'ils ont dû faire pour sauver leur usine. Et quand 58 salariés se sont lancés dans l'aventure de la coopérative en 2014, les mauvaises langues ne leur donnaient pas grandes chances. Alors 7 ans plus tard, c'est avec fierté qu'Olivier Leberquier, président de Scop-Ti, fait visiter le site.
Publié par FSC