SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

 

Depuis 100 jours, les 350 salariés de la Société Aveyronnaise de Métallurgie (SAM) occupent leur usine après une décision du Tribunal de commerce de cessation d’activité. Mercredi, 2 500 personnes étaient présente pour soutenir les ouvriers en lutte.

La lutte au long cours des travailleurs de la SAM

 

Depuis presque deux ans maintenant l’usine SAM (Société Aveyronnaise de Métallurgie), fonderie automobile située à Decazeville en Aveyron est menacée de fermeture et ses 350 salariés licenciements. Il y a un an, ces salariés s’étaient largement mobilisés, permettant d’arracher la sauvegarde de 50 emplois dans l’usine. Mais en novembre le tribunal de commerce de Toulouse acte la liquidation du site et la cessation d’activité. La cause ? Renault, client historique de l’usine a décidé de ne pas soutenir le projet de reprise par le groupe Alty. Alors même qu’il avait promis d’assurer des emplois jusqu’en 2022 après une grève reconductible en avril 2021. Depuis lors, les 350 travailleurs bloquent et occupent l’usine de façon permanente et sans faiblir. La mobilisation réunit de plus en plus de soutiens, les travailleurs mobilisés et leurs soutiens ayant passé les fêtes de fins d’année au sein de l’occupation.

Le 12 janvier dernier, plusieurs centaines de personnes, travailleurs et soutiens, montaient à Paris pour manifester leur colère devant le ministère de l’Economie..

2 500 personnes réunies pour les cent jours d’occupation

Le mercredi 2 mars, les travailleurs de l’usine et leurs soutiens se rassemblaient pour marquer les cent jours d’occupation de l’usine. Fort de 2 500 personnes, le rassemblement a été un point d’étape important pour les salariés afin de constater la motivation et la combativité des travailleurs. Pourtant la veille, trois élus de la CGT de SAM se sont faits convoquer au tribunal de Rodez pour « trouble à l’ordre public » et « danger grave et imminent ». Une répression qui a pour unique but de mettre sous pression une contestation exemplaire des travailleurs pour défendre leur outil de travail. La décision du tribunal sera rendue le 4 mars en début d’après-midi.

Un projet de reprise est en cours avec l’industriel lotois MH Industries. Le projet de ce dernier étant de diversifier l’activité de la fonderie. Pourtant, dans ce projet la production ne serait remise en route qu’en 2023. Un projet qui mettrait la majeure partie des salariés sur le carreau et qui leur présage une année 2022 dans une précarité extrême alors même que le coût de la vie ne cesse d’augmenter d’année en année.

Face aux attaques d’un patronat qui ne cherche qu’à maximiser ses profits, le blocage de l’usine et son occupation sont la seule réponse à même de permettre la préservation des emplois et de l’outil de travail. Dans un contexte marqué par les nombreuses mobilisations et grèves autour de l’augmentation des salaires face à la forte inflation, le combat des travailleurs de la SAM peut devenir un point d’appui central afin de coordonner ces luttes encore trop isolées pour arracher en plus d’une reprise selon les conditions des travailleurs de la SAM, des augmentations de salaires à large échelle permettant de vivre dignement.

Publié par FSC

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