SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Nelson Peltz est nommé «directeur non-exécutif» et «membre du comité de rémunération» d'Unilever à partir du 20 juillet. Mike Blake / REUTERS

Nelson Peltz est nommé «directeur non-exécutif» et «membre du comité de rémunération» d'Unilever à partir du 20 juillet. Mike Blake / REUTERS

Le géant de l'agroalimentaire et de l'hygiène Unilever grimpait de plus de 6% mardi après la nomination du milliardaire américain Nelson Peltz au conseil d'administration et la confirmation de l'entrée au capital de son fonds activiste Trian.

Nelson Peltz est nommé «directeur non-exécutif» et «membre du comité de rémunération» d'Unilever à partir du 20 juillet, précise le groupe dans un communiqué, qui confirme aussi la prise de participation de Trian Partners à hauteur de 1,5%. Le titre d'Unilever gagnait 6,72% à 3.730,50 pence mardi vers 08H20 GMT. Des informations de presse rapportaient depuis plusieurs mois l'entrée au capital du fonds activiste, alors que le groupe est sous pression d'actionnaires questionnant sa stratégie depuis une tentative de rachat avortée en début d'année.

«Nous avons eu des discussions approfondies et constructives avec (Nelson Peltz) et avec l'équipe de Trian et pensons que l'expérience de Nelson dans l'industrie mondiale des biens de consommation sera précieuse», a indiqué le président du CA Nils Andersen, cité dans le communiqué. «Trian a fait un investissement considérable dans Unilever. Nous sommes impatients de travailler en collaboration avec la direction et le conseil d'administration pour aider à piloter la stratégie, les opérations, la durabilité et la valeur actionnariale d'Unilever», a commenté de son côté Nelson Peltz.

 

«Une entreprise à fort potentiel»

 

Le groupe «est une entreprise à fort potentiel, grâce à son portefeuille de marques grand public fortes et à son empreinte géographique», a-t-il ajouté. L'action du groupe avait dévissé de 10% en janvier après la révélation d'une tentative de rachat à 50 milliards de livres sur GSK Consumer Healthcare, unité de parapharmacie du laboratoire britannique, qui l'avait rejetée en la jugeant insuffisante. L'opération avait suscité les protestations d'actionnaires influents. L'un d'eux, Terry Smith, avait fustigé dans une lettre ouverte une expérience «quasi-mortelle» pour le groupe. Le directeur général Alan Jope avait alors fait machine arrière et renoncé à faire des acquisitions majeures à court terme.

Le groupe avait dévoilé peu après une réorganisation comprenant la suppression d'environ 1.500 postes d'encadrement et l'organisation «autour de cinq types d'activité»: beauté et bien-être, hygiène personnelle, entretien de la maison, nutrition et glaces. Le groupe avait publié fin avril un chiffre d'affaires en hausse de près de 12% au premier trimestre à 13,8 milliards d'euros, tiré par un relèvement de ses prix pour absorber l'envolée des coûts de production, mais des volumes de ventes qui stagnent.

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