Point sur les négociations salariales de mardi 10 janvier 2023.
Après plusieurs heures de négociation, nous avons pu trouver un terrain d’entente avec la direction. Cela fait plusieurs années que nous n’avons pas eu une telle augmentation mais n’oublions pas que nous n’avons jamais connu une telle inflation depuis plus de 40 ans et celle-ci va sûrement continuer. Mais nous pouvons tout de même noter que cet accord et même s’il ne peut pas satisfaire 100 % des salariés, cette augmentation générale, tout le monde y trouvera son compte. Dommage que le talon n’a pas été retenu par la direction.
Le talon aurait permis de réduire les écarts surtout pour ceux qui sont en bas de l’échelle. Une personne qui gagne 3000 € et une autre qui gagne 1700 €, à la fin ce montant avec un pourcentage est complètement différent. (Avec une augmentation de 4,5 %, une personne qui gagne 3000 € aura une augmentation de 135 €, et la personne qui gagne 1700 € aura 76,5 € d’augmentation)
Le but n’est pas de diviser mais n’oublions pas ce qui a été fait sur ces dernières années. Dans le contexte actuel, et en fonction des propositions faites par la direction, il est quasiment impossible de trouver un compromis qui satisfasse tout le monde.
Cela fait plus de 14 ans que les négociations salariales se terminent par un pourcentage, ce système de pourcentage a amplifié les écarts entre les bas salaires et les hauts salaires.
Il y avait d’autres propositions de la part de la direction qui aurait pu être plus avantageuse pour les bas salaires tout en laissant une bonne partie des salariés sans aucune garantie d’augmentation individuelle.
De surcroît, il était hors de question d’accepter une autre proposition de la direction sur une augmentation individuelle de 0,7 % pour les salaires de base inférieurs à 3100 € et s’asseoir sur 4,5 % d’augmentation sur les primes habillage et d’équipe pour les postés. Pour d’autres, ça ne le dérangeait pas du tout !
Alors oui pour la CGT, le meilleur compromis pour les salariés était d’accepter la proposition de 0,6 % d’augmentation individuelle pour les salaires de base inférieurs à 2900 €.
Dans ces conditions la CGT signera l’accord