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La visite de Christian Estrosi
dans la halle de la Gare du Sud
perturbée par la CGT à Nice
Une quarantaine de militants de la CGT a perturbé ce jeudi matin la visite de chantier de Christian Estrosi dans la halle de la Gare du Sud. Ils dénoncent la non reconduction de 600 postes de contractuels en deux ans.
Le rendez-vous était fixé ce jeudi 20 avril à 15 heures. La CGT en a décidé autrement et a souhaité discuter avec le maire plus tôt dans la matinée. Les militants avaient pris connaissance de l'agenda de Christian Estrosi et de sa visite à la halle de la Gare du Sud en présence du repreneur. La CGT a voulu lui offrir un plat de résistance auquel le maire ne s'attendait pas.
Les manifestants étaient arrivés demi-heure avant le maire devant la halle, quartier Libération avec l'intention de discuter de l'avenir des contractuels de la Métropole et de la Ville.
Quelque 600 postes de contractuels n'auraient pas été reconduits en deux ans, selon le syndicat. "Pour faire des économies au détriment des Niçois" selon Hugues Jeffredo, secrétaire général de la CGT à la Métropole Nice-Côte d'Azur.
Le maire de Nice est arrivé par une autre entrée sans croiser les militants. La visite de chantier s'est passée tout de même sous leurs cris. Christian Estrosi les a entendus mais a refusé d'aller à leur rencontre, un entretien ayant été prévu en début de semaine, ce jeudi à 15 heures.
Cette attitude a contrarié d'autant plus les militants. Après une demi-heure de visite, le maire de Nice a d'abord répondu à quelques questions des journalistes sur le futur de la halle qui ouvrira avant la fin de l'été. Puis France Bleu Azur l'a interrogé sur ces personnes qui manifestaient : "Je suis là pour la promotion de ce lieu, pour parler de l'activité, du travail, de l'emploi, de l'attractivité de notre ville. Pas pour parler d'autres sujets. Je vous remercie."
"Et il s'enfuit, le Estrosi" chantent les militants
Christian Estrosi va ensuite quitter la halle, mais là aussi, pour des raisons de sécurité, il n'est pas passé par l'entrée principale, mais par une porte sur le côté du bâtiment. Des manifestants ont alors tenté de l'interpeller. Le maire de Nice est retourné dans sa voiture sous escorte policière. Les militants ont alors chanté : "Et il s'enfuit, et il s'enfuit, le Estrosi". Christelle est militante à la CGT : "M. Estrosi a peur de nous, Cricri a peur... Je ne comprends pas. S'il est serein sur le sujet pourquoi il part ?"
Publié par FSC