Qu'on se souvienne : il n'y a guère tout le gratin politique s'offusquait des modifications de constitution qui ont permis aux présidents en place d'être reconduits.
Ce fut le cas pour la Russie.
"Nos" démocrates alors hurlant à l'illibéralisme, voire à la dictature.
Et Richard Ferrand a le culot d'assimiler cette demande à une exigence de souveraineté populaire !!!!
Une fois de plus la preuve est faite que l'oligarchie se sert des institutions taillées à l'aune de ses intérêts de classe sans vergogne.
MAIS qu'elle a en permanence la tentation de les modeler et de les violer lorsque la moindre menace pèse sur sa domination et ses choix politiques.
Comme on a pu le constater par ailleurs à l'occasion de son comportement au Parlement lors de la contre-réforme des retraites.
Pas d'illusion sur les institutions !
Pas d'illusion sur leur caractère démocratique !
Pas d'illusion sur le respect par l'oligarchie de la souveraineté populaire et de la démocratie !
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En 2027, le président français Emmanuel Macron ne pourra pas se représenter. La Constitution est claire : « nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs ». Toutefois, pour l’ancien président de l’Assemblée nationale Richard Ferrand, il serait de bon ton de modifier les règles. Interrogé dans le Figaro dimanche, le membre de la majorité, malheureux aux élections législatives, regrette « tout ce qui bride la libre expression de la souveraineté populaire », notamment « la limitation du mandat présidentiel dans le temps ».
« Tout cela corsète notre vie publique dans des règles qui limitent le libre choix des citoyens. Ça affaiblit notre vie politique en qualité et en densité, et la rend moins attractive », estime Richard Ferrand dans les colonnes du journal. « Changeons tout cela en préservant le bicamérisme et le Conseil constitutionnel, gardien vigilant des principes républicains et des libertés publiques », appelle-t-il. Quant à l’élection présidentielle de 2027, le proche d’Emmanuel Macron estime qu’il faut cesser d’en parler. Pour le moment du moins. « Les Français attendent de leurs responsables politiques qu’ils se concentrent sur ce qui est à faire aujourd’hui puis dans les mois et années qui viennent », estime-t-il.
Plus « un vétéran qu’un aspirant »
La politique « ce n’est pas une affaire de tambouille ». « Nous voulons rester une alternative », a insisté le député d’Eure-et-Loir. Battu dans sa circonscription du Finistère aux législatives de 2022, Richard Ferrand ne s’est plus exprimé publiquement depuis, mais reste actif en coulisses, dans un rôle de conseil officieux du président et du gouvernement.
Publié par FSC