SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

 

 

 

France 3 :

Macron, porte-parole des financiers, dynamite le système parlementaire

« Une attaque inédite contre les droits du Parlement »

******

Les commentaires de Jean Lévy

Macron a osé mettre son veto à la présentation d'un projet de loi annulant la décision de porter l'âge du départ en retraite à 64 ans. Et pourtant, aucune loi n'a été votée dans ce sens par le Parlement, et pourtant sur injonction de l'Élysée, la mesure a été dans la hâte promulguée par le Président ! 
Et Macron et son clan, porte-paroles des milliardaires, se sont mis en travers des usages parlementaires de l'Assemblée.

Les oppositions crient au scandale, comme si elles découvraient, aujourd’hui, après six ans de règne, la véritable nature du pouvoir. Et pourtant celui-ci ne s'est jamais caché - entre autres - de détruire les règles parlementaires, qui à ses yeux retardent la promulgation des lois anti populaires.

Et les oppositions font comme si Macron et sa suite étaient un pouvoir légitime, auquel on s'oppose avec des arguments démocratiques.

Il faut en permanence rappeler que Macron est parvenu au pouvoir en 2017 à la suite d'une injonction des financiers, qui ont choisi leur porte-parole dans leur monde, celui de la finance, au sein de la banque d'affaire Rothschild, pour changer le mode de fonctionnement de la République, dans un sens autoritaire.

Et que ce beau monde, pour que leur champion gagne le matche, n'a pas lésiné sur les moyens financiers et par une campagne publicitaire, mobilisant l'ensemble des milliardaires et leur presse, pour présenter l'homme nouveau, sorti de leur chapeau, comme le lapin blanc des magiciens.

Il s'agissait alors de façonner la France de manière à ce que celle-ci soit tout entière au service du monde de la finance mondialisée en proie à une crise profonde dans le monde occidental.

Déjà, depuis des années, à travers l'Union européenne, le Capital, ses grosses sociétés et son monde financier, avaient pris la France dans ces filets, malgré le veto des Français. La libre circulation des capitaux, des hommes et des marchandises modèlent notre société, sans frontières pour la protéger, les indices boursiers, comme indicateurs de notre économie et de la rentabilité des capitaux.

Avec en prime, l'exode de nos usines pour percevoir à l'étranger des profits plus élevés, l'abandon de nos services publics pour que ceux-ci génèrent au privé des profits exonérés.

Prisonnier de ce modèle, et dans cette perspective avec un mode autoritaire, il fallait que Macron, l'homme providentiel, modifie les règles parlementaires et l'ensemble des droits démocratiques gagnés par le peuple par ses longues batailles.

Et ce fut, dès l'été 2017, le massacre du Code du Travail. Celui-ci donnait aux salariés des garanties pour défendre leurs acquis contre les patrons avides, dans la perspective de l'explosion organisée  de leurs dividendes de leurs profits et de la réduction drastique de leur contribution au budget national, par la suppression de  l'impôt richesse, l'ISF.

Et nous avons vu, au fil des années, pondre des lois contre les pauvres, les privés d'emploi, les salariés aux bas salaires, et même les classes moyennes, pour drainer leur argent au profit des grosses fortunes.

Et, pour aller vite, sans tout énumérer, ils ont privé le monde du travail de deux ans de vie en retraite bien gagnée.

Et c'est seulement maintenant, que les oppositions découvrent la vraie couleur du régime, qu'ils qualifient encore de « légitime ».

Nous ne sommes plus en République !

Aussi, c'est le système qu'il faut combattre, pas seulement l'homme qui est à leur tête, car ces messieurs du Capital, pour perpétuer le système - et leurs profits - sont prêts à tout pour maintenir leur domination.

C'est pourquoi, sans attendre, il faut agir tous ensemble, pour une République sociale dans une France indépendante et souveraine.

JEAN LÉVY

Publié par EL DIABLO

Visiteurs

530272

 

Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

Archives

Articles récents

Hébergé par Overblog