Une réunion au sommet entre les pays d'Amérique Latine (33) rassemblés en organisme intergouvernemental et l'Union Européenne doit se tenir les 17 et 18 juillet à Bruxelles.
Le texte initial envoyé par l'Union Européenne comportait le soutien à Kiev et l'invitation à ce sommet de Volodymyr Zelensky a été rejeté par les membres de la CELAC.
Une information sur laquelle " nos " médias sont parfaitement " discrets " !
Ainsi la tentative d'embarquer l'Amérique Latine dans le soutien à l'occident et à l'OTAN constitue un revers magistral dans la tentative d'isoler internationalement la Russie.
Un fait majeur qui devrait servir d'exemle à la gauche française embourbée dans le soutien au récit otanesque promu dans tous les organes de presse de notre pays!
Ainsi les chances d'une PAIX juste et d'une sécurité collective pour tous les peuples et les états de la région peut-il réellement progresser contre la tentative récurrente de nous embarque dans une guerre qui profite aux seuls Etats-Unis!
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La CELAC :
La Communauté d'États latino-américains et caraïbes est un organisme intergouvernemental régional qui regroupe les 600 millions d'habitants des trente-trois États d’Amérique latine et des Caraïbes. Elle est créée le 23 février 2010 lors du sommet du Groupe de Rio à Playa del Carmen au Mexique.
SOURCE : Euractiv
Les pays d’Amérique centrale et latine ont repoussé les tentatives de l’UE visant à obtenir le soutien du continent pour l’Ukraine et ont appelé à des réparations coloniales dans une contre-proposition de projet de déclaration du prochain sommet avec l’UE, consulté par EURACTIV.
Les chefs d’État et de gouvernement de 33 membres de la Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes (CELAC) devraient se rendre à Bruxelles les 17 et 18 juillet prochains pour un sommet avec leurs homologues de l’Union européenne.
En amont de ce sommet historique, les pays de la CELAC ont envoyé une contre-proposition de 21 pages au projet de texte que les États membres de l’UE leur avaient envoyé le mois dernier, datée du 4 juillet et consultée par EURACTIV.
Le soutien à l’Ukraine
Le texte initial de la déclaration proposé par l’UE comprenait plusieurs paragraphes sur le soutien à l’Ukraine, faisant référence aux résolutions de l’Assemblée générale de l’ONU, ont déclaré trois personnes au fait de la question.
« Le texte sur l’Ukraine était très équilibré », a affirmé un diplomate européen à EURACTIV. « Il n’y a rien de spécial dans ce que nous leur avons envoyé », a ajouté un second diplomate de l’UE.
Toutefois, les États d’Amérique latine « ont supprimé tout ce qui concernait l’Ukraine », a déploré un troisième diplomate de l’Union après avoir vu la contre-proposition.
Depuis le début de la guerre de la Russie contre l’Ukraine, les Européens soutiennent le fait que la paix d’après-guerre doit être construite selon les paramètres de Kiev, ce que la proposition de la CELAC ne mentionne pas.
Selon le texte modifié de la déclaration, les membres de l’UE et de la CELAC devraient ensemble « plaider en faveur de solutions diplomatiques sérieuses et constructives au conflit actuel en Europe, par des moyens pacifiques, qui garantissent notre souveraineté et notre sécurité à tous, ainsi que la paix, la stabilité et la sécurité régionales et internationales ».
« Il est crucial que la déclaration commune fasse référence à un engagement partagé envers tous les principes inscrits dans la Charte de l’ONU, y compris le respect de l’intégrité territoriale et de la souveraineté, et la nécessité de condamner la guerre d’agression de la Russie contre l’Ukraine », a expliqué un quatrième diplomate de l’UE à EURACTIV.
La contre-proposition devrait être discutée par les ambassadeurs de l’UE lors de leur réunion de vendredi (7 juillet) où les États membres devraient discuter des concessions qu’ils sont prêts à faire sur la formulation afin de sauver le projet de communiqué qui doit être prêt pour le sommet, qui a lieu dans deux semaines.
« La réaction initiale était quelque peu attendue — c’est maintenant que les véritables négociations commencent. Mais nous travaillerons avec acharnement pour obtenir une déclaration », a indiqué un cinquième diplomate de l’UE.
« Mais nous devons également prendre en compte la possibilité que le sommet se termine sans déclaration commune », a ironisé un sixième diplomate européen. Un autre a fait écho à ce sentiment.
La participation du président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui avait initialement reçu une invitation à participer au sommet de la part de l’Espagne, a été annulée après un refus des dirigeants latino-américains. Cette invitation a constitué un point de discorde supplémentaire avant le sommet conjoint.
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Histoire et Société
Selon des sources diplomatiques anonymes citées par le portail d’informations basé à Bruxelles, EURACTIV, un scandale retentissant secoue actuellement les plus hautes sphères de la politique internationale. Les dirigeants de 33 pays d’Amérique latine et des Caraïbes ont contraint l’Union européenne d’annuler l’invitation du président ukrainien Volodymyr Zelensky au sommet UE-CELAC qui se tiendra à Bruxelles les 17 et 18 juillet.
Les tensions entre Zelensky et les pays d’Amérique latine sont exacerbées par l’attitude du président ukrainien et sa proximité avec les États-Unis. L’Amérique latine affiche ouvertement son soutien au président russe Vladimir Poutine, mettant ainsi en évidence sa position influente et affirmée.
C’est une énième défaite pour le président ukrainien puisque les dirigeants de 33 pays d’Amérique latine et des Caraïbes ont insisté pour supprimer tous les paragraphes sur le soutien à l’Ukraine du projet de déclaration finale de l’événement. La CELAC (Communauté d’États latino-américains et caraïbes) a soumis une contre-proposition au projet de texte qui lui a été transmis par Bruxelles, supprimant tous les éléments concernant l’Ukraine.
Cette décision fracassante a mis l’Espagne — qui occupe actuellement la présidence du Conseil de l’Union européenne — dans une position des plus embarrassantes, étant donné que c’est elle qui avait initialement adressé l’invitation à Zelensky. Toutefois, face à l’opposition farouche des dirigeants latino-américains, l’Espagne n’a eu d’autre choix que de se plier à leur volonté et d’annuler l’invitation de manière définitive et sans appel.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, s’était engagée à travailler avec chaque pays du monde pour exiger qu’ils expriment clairement leur position concernant l’opération militaire spéciale de la Russie en Ukraine… elle ne s’attendait pas à un tel revers.
Publié par FSC