SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Offensive liberticide. L’Assemblée nationale vote en faveur de l’espionnage des téléphones

Ce mercredi soir, les députés ont voté favorablement à l’autorisation de l’espionnage des appareils connectés dans le cadre de certaines enquêtes. Une disposition liberticide de plus qui s’inscrit dans l’offensive sécuritaire du gouvernement suite à la révolte des quartiers populaires et du mouvement contre la réforme des retraites.

Surveillance de masse

Crédits photos : sweetlouise

Le gouvernement poursuit son offensive sécuritaire dans un contexte de répression inouïe suite à la révolte des quartiers populaires. Mardi, Emmanuel Macron annonçait vouloir « couper les réseaux sociaux » en cas de révolte tout en prévoyant des dispositions concernant l’élargissement des pouvoirs de police et le renforcement des peines pénales pour les jeunes.

Dans ce cadre, l’article 3 du projet de loi justice d’Eric Dupond Moretti voté à l’Assemblée nationale mercredi soir vient marquer une nouvelle avancée dans la mise en place de dispositifs répressifs. En effet, cet article autorise dorénavant la surveillance à distance des téléphones, ordinateurs et plus en général de tous les objets connectés.

Une activation à distance de la géolocalisation de ces appareils sera possible dans le cadre d’enquêtes pour les crimes et délits punis d’au moins 5 ans d’emprisonnement. L’accès aux caméras et aux micros des appareils sera, elle, possible dans le cadre d’affaires de terrorisme ainsi que de délinquance et criminalité organisée. Une désignation floue, dont l’application peut toucher de larges franges de la population avec en première ligne les militants qui s’opposent à la politique du gouvernement.

En effet, avec une criminalisation croissante du mouvement social, ce type de dispositifs répressif pourraient très bien être utilisés contre les militants. Il faut se rappeler du ministre Gérald Darmanin qui qualifiait « d’éco-terroriste » les militants écologistes en lutte contre les projets de mégas bassines, une dénomination qui correspondrait aux critères définis par le projet de loi voté mercredi soir.

Si le ministre de la Justice affirme que grâce à cette loi « il y a des gens dont on va sauver la vie » arguant que nous sommes « loin du totalitarisme de "1984" », ces nouveaux dispositifs viennent pourtant renforcer les possibilités de surveillance de la population. Plus qu’une dérive autoritaire, une telle loi va renforcer les moyens de surveiller et réprimer le mouvement social sous couvert de lutte contre la criminalité.

Face à l’offensive sécuritaire d’ampleur qui s’annonce, les organisations du mouvement ouvrier, politiques, syndicales et associatives doivent faire bloc contre le gouvernement, contre les violences policières et le racisme d’Etat, et contre toutes les mesures liberticides adoptées par les gouvernements ces dernières années. Cela commence par imposer une démonstration de force lors des prochaines échéances, le 8 juillet pour l’anniversaire de la mort d’Adama Traoré et le 15 juillet à l’appel de la Coordination Nationale contre les Violences Policières.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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