Il y a la nécessaire lutte contre la répression pour la faire reculer comme de nombreuses mobilisations l'ont démontré.
Mais il y a aussi un au-delà de la répression dont l'enjeu est l'intervention des travailleurs sur les outils de production!
Que le patronat, l'oligarchie et tous leurs chiens de garde considèrent comme leur domaine exclusivement réservé, source de leur pouvoir et de leur domination.
Et c'est donc cela qu'il faut aussi mettre en relief dans la résistance à l'exploitation et pour les droits d'intervention des travailleurs
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L'Humanité
En plus de l’application de la réforme des retraites, le gouvernement acte la répression syndicale. Le 6 septembre, le secrétaire général de la FNME-CGT, Sébastien Menesplier, sera entendu par la gendarmerie de Montmorency, à la demande du procureur de la République de Privas.
« C’est une attaque purement politique. Jusqu’à présent, elles étaient dirigées contre les militants et les responsables de nos syndicats, ce qui était déjà inacceptable »,
mesure celui qui est aussi élu au bureau confédéral. Cette convocation découle de l’ouverture d’une procédure à la communauté de brigades (COB) d’Annonay (Ardèche), ville dont le ministre du Travail, Olivier Dussopt, a été maire durant neuf ans. « Vu le lieu de l’enquête, cela doit faire suite aux actions menées par les grévistes des industries électriques et gazières (IEG). Je suis convoqué à titre individuel, mais c’est l’ensemble de l’organisation qui est visée », mesure Sébastien Menesplier. À ce propos, le 7 mars, des militants de la FNME-CGT ont procédé à des coupures d’électricité ciblées à Annonay, pour protester contre la réforme des retraites. Depuis l’annonce de cette convocation, les messages de soutien affluent. « La répression syndicale franchit un cap gravissime et inédit depuis au moins cinquante ans. J’appelle Élisabeth Borne à intervenir immédiatement », tance Sophie Binet, la secrétaire générale de la CGT. Fabien Gay, directeur de l’Humanité, a apporté son « plein soutien à Sébastien et à tous les camarades des IEG face à cette répression syndicale insupportable ». « Non à la remise en cause des libertés fondamentales, oui au service public de l’énergie », commente pour sa part Fabien Roussel (PCF), quand Jean-Luc Mélenchon (FI) a exprimé sa « solidarité » au secrétaire général de la FNME. La fédération de la CGT appelle à un rassemblement devant la gendarmerie de Montmorency, le 6 septembre à 8 heures 30, et invite les salariés des IEG à faire grève dès 9 heures. L’Epsu, avec la FGTB, organisera un rassemblement devant l’ambassade de France à Bruxelles.
Publié par FSC