Communiqué de la CGT Michelin Blanzy.
Cela faisait deux mois que l’élu du Syndicat CGT Blanzy était en mise à pied conservatoire et ne touchait plus de salaires.
Suite aux deux enquêtes des services internes de Michelin Clermont Ferrand qui accusaient l’élu de harcèlement, l’inspection du travail devait mener sa propre enquête au sein de l’établissement et a rendu son jugement.
Face aux accusations d’insultes, de refus de travailler, de harcèlement, de chantage financier, il a été prouvé que les faits étaient soit inexistants, montés de toute pièce, soit proscrit et déjà contesté par l’élu. Celui-ci, d’ailleurs, va saisir les prud’hommes pour contester les blâmes et mise à pied disciplinaire.
L’inspection du travail a pu mener une enquête rigoureuse en allant voir les plaignants et l’élu et se faire un avis.
La décision est la réintégration de l’élu CGT a son poste de travail, qui lui avait été supprimé pendant deux ans et le paiement des arriérés de salaires.
La machine à broyer le syndicalisme CGT s’est arrêtée sur cette décision, mais les dommages restent importants pour l’élu calomnié et sali.
L’importante mobilisation des instances de la CGT, que ce soit local ou au niveau national, ont permis de faire la lumière sur cette machination de Michelin pour faire licencier un élu gênant.
Et malgré la collusion des autres syndicats SUD et CGC avec la direction, notre syndicat récupère son élu pour mener à bien la défense des salariés.
Cela démontre que les ‘’services harcèlement ‘’ de Michelin sont détournés de leur objectif initial, soit pour détruire un salarié à Blanzy, soit comme dans une autre affaire à Michelin Clermont Ferrand, ou les services censés protéger une salariée, ont protégé les harceleurs. Rien de surprenant lorsque l’on sait que Michelin a protégé un harceleur sexuel et moral jusqu’ en cassation, quitte à payer 630000 € de dommages, juste pour défendre sa hiérarchie.
La CGT a toujours été contre ces systèmes internes, trop souvent détournés, et a toujours préféré que les affaires de harcèlement soient traitées en dehors de l’usine par des professionnels de la justice.
Comme pour le fils de cet élu, qui lui aussi a déposé un recours contre son licenciement aux prud’hommes, la CGT usera de ses moyens pour faire condamner aux dépens Michelin pour ces faits calomnieux.
Le syndicat CGT Michelin Blanzy