SOURCE : FR 3
"C'était juste une reprise en main de l'outil de travail", confie Arnaud Raffier, le secrétaire général de la CGT en Haute-Vienne après sa convocation, ce mardi, à l'hôtel de police de Limoges. Il a été convoqué, en audience libre, après des coupures de courant dans les locaux de la Carsat, la Caisse d'assurance retraite et de la santé au travail, à Limoges le 6 juin dernier, juste avant une mobilisation contre la réforme des retraites. La Carsat avait déposé plainte.
"Dans l'énergie, c'est ce que j'ai expliqué au major, quand vous reprenez l'outil de travail, vous coupez le courant. Si vous êtes imprimeurs, vous stoppez les machines à imprimer. Il n'y a pas eu de dégradation", rappelle Arnaud Raffier qui regrette un acharnement syndical. "On veut nous mettre la pression pour nous faire taire. Après, c'était une audience libre, il n'y avait pas beaucoup d'enjeu derrière, encore que, on ne sait jamais", termine-t-il.
"Il ne me semble pas que le fait de manifester soit encore interdit en France. Donc on va continuer de faire ce qu'on a toujours fait et ile peuvent porter plainte quand on sortira mais ça ne fera pas avancer les choses", dit encore Arnaud Raffier, qui donne rendez-vous ce samedi 23 septembre à Limoges, 14 heures carrefour Tourny, pour une manifestation "pour les libertés publiques et syndicales" et "contre le racisme systémique et les violences policières" avec plusieurs formations politiques et associations. Une grande manifestation nationale, "pour la fin de l'austérité et la hausse des salaires" est prévue le 13 octobre prochain.
Publié par FSC