SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Les salariés de Stef à Vitry en grève pour des augmentations de salaire

A Vitry-sur-Seine, les salariés de Stef, entreprise de transport et logistique, se sont mis en grève ce lundi 13 novembre pour revendiquer des augmentations de salaire généralisées de 100 euros.

Image : Révolution Permanente

Image : Révolution Permanente

Ce lundi à Vitry-sur-Seine (94), une soixantaine de salariés (sur cent soixante) de Stef, une entreprise de transport et logistique, se sont mis en grève pour exiger des augmentations de salaire généralisées de 100 euros. Une revendication déjà portée depuis plusieurs semaines par les salariés du site, mais face à une direction méprisante qui ne propose qu’une prime de 100 euros pour le mois de novembre, les travailleurs ont décidé d’augmenter le rapport de force et de se mettre en grève.

Les grévistes ont décidé de ne pas frapper à n’importe quel moment. En effet, comme l’explique Valentin Soen, secrétaire général de l’union locale de Vitry sur seine CGT : « Ce matin, était sensé avoir lieu la plus grosse opération commerciale de l’année du site avec le groupe Picard, rien qu’en trois heures notre grève a fait perdre à la direction du groupe plus de 100 000 euros ».

En plus de leurs difficultés économiques, ces derniers veulent également dénoncer les conditions de travail inhumaine dans laquelle ils sont contraints de travailler. En effet, les grévistes doivent porter des charges extrêmement lourdes au quotidien, sans oublier le fait qu’ils travaillent dans des frigo à -30 degrés à longueur de journée, pour la somme de 84 euros de « prime froid » par mois.

Une première délégation de grévistes est montée ce matin rencontrer la direction, qui semble vouloir jouer la temporisation puisqu’elle a organisé une nouvelle rencontre avec les grévistes demain à 10 heures. Face au mépris de la direction, les grévistes se sont ensuite rassemblés en assemblée générale pour décider de reconduire le mouvement.

Ils ont aussi décidé de revendiquer le paiement de leur jour de grève et semble motiver à tenir face à un patronat méprisant. « On est en train de sortir les tentes et d’installer le piquet, tout est en place pour durcir le mouvement si la direction en lâche pas. Tout le monde est motivé mais seule l’assemblée générale décidera de ce que l’on va faire », indique Valentin Soen.

Alors que l’inflation atteignait près de 6% à l’été 2023, la revendication de 100 euros d’augmentation de salaires est une nécessité vitale pour ces travailleurs précaires, « et de l’argent, il y en a », dénonce Valentin Soen. En effet, le groupe a annoncé un chiffres d’affaires de 4,3 milliard en 2022 et un bénéfice de plus d’un milliard d’euros. « La direction dit que l’entreprise va mal et qu’on va leur faire perdre des clients mais c’est un mensonge, ils vont très bien financièrement », explique le syndicaliste.

Les grévistes ont donc décidé de reconduire le mouvement pour montrer à leur direction qu’ils ne s’arrêteront qu’une fois leurs revendications obtenues. « Les conditions de travail désastreuses, le froid, ça casse le dos, ça casse les travailleurs[…], mais nous on va se battre, demain on sera toute la journée sur le piquet. », affirme Valentin Soen.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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